L'unité pastorale du Kerkebeek vit une situation nouvelle et innovante, avec l'arrivée d'une équipe de coresponsables. Enzo Bordonaro a reçu, dans Au fil de la vie, deux de ses membres : Florence Verbrugghen et Juani Romera.
L’UP Kerkebeek rassemble 5 clochers : Sainte Suzanne et Sainte-Famille à Schaerbeek, ND Immaculée et Saint Vincent à Evere et enfin Sainte–Elisabeth à Haren. Le 25 juin dernier, les membres de l’Unité pastorale étaient rassemblés pour une célébration en l’honneur de soeur Anne Peyremorte, responsable de l’Unité depuis plusieurs années. Un départ de l’UP cet automne pour sœur Anne, elle ne sera pas très loin, chargée de l’aménagement de la nouvelle maison de son ordre à Bruxelles.
Une formule inédite
A présent, c’est une toute nouvelle formule qui est mise en place à la tête de l’UP : un quintette, constitué de deux prêtres, d’une religieuse et de deux laïques. Du jamais vu ! Ce quintette est donc composé de l’abbé Paul Abou Naoum, soeur Odette, l’abbé Salomon Odeka, Juani Romera et Florence Verbrugghen. Si les trois premiers étaient déjà nommés, ce n’était pas le cas des deux dernières… même si les paroissiens de l’UP les connaissaient déjà. Juani et Florence faisaient déjà partie de l’équipe pastorale du Kerkebeek.
Cette nouvelle formule est le fruit de la démarche synodale. Ce quintette va porter l’animation de toute l’unité pastorale. Une réunion par semaine, le jeudi, pour travailler, mettre en commun, et proposer une nouvelle dynamique. Pour Florence Verbrugghen, il s’agira de porter encore plus d'attention à chacun. Au sein de l’équipe, chacun s’est vu attribuer des tâches spécifiques.
Une UP qui reflète la diversité de Bruxelles
L’un des défis du quintette sera d’être à l’écoute de la diversité des paroissiens de l’UP : à l’image de Bruxelles, ils sont de toutes origines, familles avec des jeunes enfants ou seniors… il est essentiel que tout le monde trouve sa place. “Un des objectifs est d’être attentifs à cette diversité, explique Juani Romera, et de susciter les charismes”. La co-responsabilité doit pouvoir s’élargir à d’autres paroissiens, pour porter ensemble l’unité pastorale. “Un chemin synodal, un chemin de communion, renchérit Florence Verbrugghen, qui doit être un bonheur”.
La continuité avant tout
Un chemin de bonheur qui va s’inscrire dans la continuité du travail effectué les années précédentes sous la houlette de soeur Anne Peyremorte. “C’est notamment l’attention à la catéchèse, aux jeunes couples, aux parents qui viennent demander le baptême pour leur enfant.. aux personnes qui se croient dans les périphéries”, explique Juani Romera.
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