Face au risque de multiplication des épisodes de sécheresse ces prochaines années, 70 viticulteurs de la plaine de Cuers – Pierrefeu seront bientôt irrigués par le Canal
A l’entrée d’une parcelle, une pelle mécanique multiplie les coups de godets. « On creuse des tranchées, on pose les conduites au fond et puis on rebouche de manière à ce que les conduites ne soient plus visibles », explique Magalie Unia, conducteur des opérations à la société Canal de Provence. Ces travaux ont commencé en début d’année. Ils doivent s’achever à la fin de celle-ci. « C’est un chantier assez conséquent. 35 kilomètres de canalisations vont être installés pour pouvoir mettre à l’irrigation 500 hectares ».
Président de la cave coopérative de Pierrefeu, Christian Baccino ne cache pas sa satisfaction devant ce projet réalisé à la demande d’un collectif d’agriculteurs. « Surtout les jeunes vignes, qui n’ont pas un système racinaire très développé, sont vraiment en souffrance. Si on veut avoir dans 20 ans encore des vignes sur le secteur, je pense que cet outil là est vital pour nous. C’est un système très pointu de goutte à goutte. Ce n’est pas un arrosage par canon. Nous arroserons toujours la nuit pour que le végétal en profite au maximum ».
Face à la multiplication des risques de sécheresse ces prochaines années, 70 viticulteurs de la plaine de Cuers-Pierrefeu seront bientôt irrigués par le Canal de Provence.
— RCF Méditerranée (@rcfmediterranee) June 6, 2023
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Pour profiter de cette eau du Verdon, les viticulteurs déboursent 4 000 euros par hectares, plus 4 000 par prise. On en compte une centaine pour les 70 viticulteurs concernés pour l’instant. Ce qui représente un tiers de la somme totale des travaux. D’autres opérations de ce type seront menées prochainement assure Jean-Louis Masson, président du Département du Var, actionnaire de la société Canal de Provence : « 2 000 hectares de terre agricole seront sécurisés en alimentation en eau dans le cadre du plan de développement et de sécurisation en eau du Canal de Provence à raison de 20 millions d’euros par an »
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