Le CHITS organisait ce jeudi 27 mars sa troisième journée de recrutement en partenariat avec l’Institut de Formation Public Varois des Professions de Santé. Objectif : attirer les étudiants dans ses services. Notamment des manipulateurs radio.
"Vous êtes intéressées par le service de médecine nucléaire ?" Face à Amandine, cadre de santé à l'hôpital Sainte-Musse de Toulon, trois jeunes filles qui viennent aux renseignements à l'occasion de la troisième journée de recrutement organisée ce jeudi 27 mars par le Centre hospitalier intercommunal Toulon – La Seyne, en partenariat avec l’Institut de Formation Public Varois des Professions de Santé et à laquelle participe des futurs infirmiers, aides-soignants et pour la première fois des apprentis manipulateurs en électro-radiologie médicale, plus simplement appelés "manip radio".
Ce secteur manque particulièrement de bras. Pour Amandine, la mission est donc de séduire ces étudiants. Comment ? En présentant le matériel, les différentes spécialités comme le scanner, l'IRM ou la radiothérapie mais aussi et surtout des conditions de travail : "Chez nous la qualité de vie est importante. Vous avez 28 congés annuels. Pas de RTT par contre vous avez 72 repos compensateurs à l'année. L'équipe est à taille humaine, avec une relation particulière avec les médecins, vos collègues."
Nous sommes très demandés. Les recruteurs nous sautent dessus littéralement
Une équipe de 17 manipulateurs radio en médecine nucléaire. De 50 en radiologie. Dans les deux cas, il manque au moins 4 ou 5 professionnels. "C'est un métier dans lequel il n'y a pas de chômage", confirme Emmanuelle, cadre de santé elle aussi, à l'hôpital de Hyères. Et ça, Tatiana le sait. "Nous sommes très demandés. Les recruteurs nous sautent dessus littéralement", s'amuse la jeune femme de 22 ans. Étudiante en troisième année, elle sera diplômée en juillet. Elle se verrait bien rester dans le Var ou aller travailler dans les Alpes-Maritimes. Entre public et privée, elle n'a pas encore fait son choix. Parmi les critères à prendre en compte également : le salaire. "Dans le privé, on va toucher beaucoup d'un coup mais avec le risque de stagner. Alors que dans le public on progresse plus facilement. Il faut se dire que l'on va y rester".
Au-delà de ces journées de recrutement, l'hôpital compte aussi sur les périodes de stage. "Nous accueillons les étudiants dès leur première année dans les unités de soins", souligne Brigitte Genetelli, coordonnateur général des soins au CHITS. "Nous avons un lien très fort avec l’Institut de Formation Public Varois des Professions de Santé pour donner envie aux futurs professionnels de venir chez nous".
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