En mauvaise état, les deux statues ont été rénovées avant d’être réinstallées dans l’Église.
La statue de Saint Paul à peine sortie du camion chargé de la transporter de l’atelier de restauration, situé à Marseille, jusqu’à l’Église Notre-Dame-du-Bon-Voyage à La Seyne-sur-Mer, le Père Martino s’empresse de regarder le résultat de ces opérations. « C’est beau de voir le travail qui a été effectué. Elles étaient en danger ces statues », se réjouit le curé de la paroisse.
Donner du relief
Enlevées en janvier dernier, elles viennent d’être réinstallées après avoir été restaurées. « Le rouge, c’est parce qu’il y avait du rouge ( sic ) ? », interroge le père Martino. « Dans la réalisation d’une dorure, on fait toujours une sous-couche rouge, que l’on appel l’assiette, et qui permet de réchauffer la feuille d’or et lui donner du relief, du contraste. Quand la dorure s’use, le rouge apparaît. Sur la main c’est très visible, car on n’a pas fait de retouche. Même là où nous avons fait des retouches, nous avons laissé ce rouge apparaître pour uniformiser », explique François Duboisset, gérant de l’entreprise Rouge Cadmium en charge de la restauration.
Probablement réalisées au milieu du 18e siècle
En plus d’une reprise de la dorure, les statues ont été nettoyées, consolidées, réparées, traitées contre les insectes. Si ces travaux leur ont redonné leur splendeur, ils n’ont en revanche pas permis de lever totalement le voile sur les mystères qui entourent ces représentations de Saint Pierre et Saint Paul, probablement réalisées au milieu du 18e siècle.
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