Var : ouverture au printemps 2026 pour la maison Athos de La Valette-du-Var

De grands murs de béton se tiennent déjà debout dans ce parc arboré de 40 hectares. Ce sont de la future maison Athos implantée sur une partie du Domaine des Gueules Cassées, au pied du Mont Coudon, à La Valette-du-Var. Avant son ouverture, prévue au printemps 2026, elle a reçu ce lundi la visite de Patricia Mirallès. La ministre déléguée auprès du ministre des Armées, chargée de la mémoire et des anciens combattants, venue faire un point d’étape du chantier qui, une fois achevé, permettra d’offrir de meilleures conditions de prise en charge aux militaires victimes de stress post-traumatique accueillis au lancement de ce programme, en 2021, sur la base-vie de l’hôpital Saint-Anne à Toulon et accompagnés depuis un an et demi dans une maison située sur les hauteurs de la capitale varoise.  

250 blessés dans la région susceptibles de venir y séjourner

« Nous savons qu’il y a environ 250 blessés dans la région susceptibles de venir y passer un séjour pour leur réadaptation », explique Olivier Roussel, directeur général de l’Union des Blessés de la Face et de la Tête, qui finance la construction de cette nouvelle maison. « Contrairement aux autres, qui sont des villas louées, nous l’avons vraiment conçue pour répondre aux besoins des militaires. Le principe est que ces derniers, qui ont parfois peur de la foule, d’aller faire leurs courses, de prendre les transports en commun, puissent se rendre, entre eux, à la supérette du coin pour acheter de quoi préparer leur repas. Il y à l’intérieur une grande salle à manger avec deux pôles de cuisine. Mais également des ateliers pour faire de la petite mécanique ou la peinture, proposer des cours de gym, ainsi que des zones dédiées au suivi et entretiens individuels », détaille Olivier Roussel. 10 studios permettront également d’héberger certains militaires.

Ce sont eux qui décident de leur parcours. 
Ça s’est très important

A son rythme, chaque militaire profite de ce dispositif pour reprendre confiance, retrouver progressivement une vie normale. « Ce sont eux qui décident de leur parcours. Ça s’est très important », insiste Patricia Mirallès. Au total, 500 blessés sont pris en charge à ce jour dans l’une des 5 maisons Athos de France. L’ambition du gouvernement est d’en compter une dizaine à horizon 2030.