Focus sur une congrégation moins connue de la famille ignacienne, sur RCF : les ancelles du Sacré Cœur de Jésus. Ancelle est un mot assez peu familier en français. C’est un ancien mot, dont l’origine vient du latin ancilla, ce qui veut dire servante. "Celle à laquelle nous nous identifions, c’est Marie, dans son oui à Dieu, avec beaucoup d’humilité et beaucoup d’audace. Nous voulons nous mettre au service du projet de Dieu dans nos vies" explique Suzanne Kiesewetter, ancelle du Sacré-Cœur de Jésus.
Les deux fondatrices n’avaient pas vraiment de projet pour fonder une congrégation. Elles sont rentrées dans une congrégation ignacienne française, les réparatrices. Cette congrégation est repartie en Espagne, à Cordoue. Il restait alors une trentaine de jeunes femmes espagnoles en France, qui ne voulaient pas repartir. D’où cette idée de créer une nouvelle congrégation.
"Le sens de notre vie est assez large : chercher à connaître l’amour de Dieu qui se donne très simplement, avec cette image du cœur de Jésus qui se donne de manière très simple. Nous voulons donner à connaître ce cœur, en particulier pour les jeunes. Faire connaître Jésus, aider à l’aimer" ajoute Suzanne Kiesewetter.
En ce Vendredi Saint, cette dernière rappelle que "Dieu ne sauve pas à travers la souffrance, mais à travers son amour. Nous contemplons un Dieu qui s’abaisse, qui se donne, qui ne veut pas être plus fort, plus grand que nous, mais qui se met à nos côtés là où nous sommes faibles, là où nous tombons, là où nous mourrons. Nos souffrances sont inclues dans cet amour de Dieu, elles sont réparées et nous sommes restaurées comme personnes aimées. La souffrance ne doit plus nous mettre à distance avec Dieu, avec une sorte de rejet".
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