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Villeurbanne: l'école Mère Teresa accueille les enfants allophones

Un article rédigé par J.U. - RCF Lyon,  - Modifié le 2 janvier 2017
A Villeurbanne, cet établissement privé catholique est le seul du diocèse à prendre en charge des élèves ne parlant pas français.
2016 RCF - "Je suis, je vais, les premiers verbes conjugués pour ces jeunes élèves allophones"2016 RCF - "Je suis, je vais, les premiers verbes conjugués pour ces jeunes élèves allophones"

L'établissement privé catholique Mère Teresa accueille des élèves de la maternelle au collège. Située à Villeurbanne, ville cosmopolite de l'agglomération lyonnaise, cette école est la seule du diocèse a accueillir des enfants allophones, c'est-à-dire des enfants ne parlant pas français.

UNE TRADITION D'ACCUEIL

En septembre 2016, l'école primaire a ouvert sa première unité pédagogique pour élèves allophones arrivants, elle est composée de trois jeunes Albanais. De son côté, le collège Mère Teresa prend en charge des élèves allophones depuis une dizaine d'années.

L'équipe pédagogique est d'ailleurs reconnue pour son savoir-faire en la matière. Notamment Agnès Romain, documentaliste et professeur de français langue étrangère. C'est elle qui a initié la démarche et qui aujourd'hui accompagne les collégiens allophones.

Des adolescents aux profils différents: " On a aussi bien des élèves qui suivent leurs parents qui travaillent ou font des études ici, que des élèves qui sont mineurs isolés étrangers qui sont venus seuls en France".

LES PLUS JEUNES APPRENNENT VITE

Depuis septembre, les trois jeunes Albanais de l'école primaire apprennent le français, ensemble, deux heures par jour avec une enseignante dédiée. Le reste du temps, ils suivent une scolarité classique au sein de leur classe d'âge. Une situation complexe à laquelle les enfants s'adaptent finalement assez vite, explique Clémence Chevillotte, enseignante:

MERE TERESA POURRAIT FAIRE ECOLE...

De l'aveu de l'équipe éducative, le système fonctionne. La plupart des élèves rattrappent leur retard et finissent par suivre une scolarité classique. L'établissement Mère Teresa pourrait ainsi accueillir une vingtaine d'enfants et adolescents allophones pour la rentrée de septembre 2017.

Ce succès pédagogique pousse d'autres établissements de l'enseignement catholique à suivre l'exemple de Mère Teresa. D'autres unités pédagogiques spécialisées pourraient donc ouvrir prochainement dans le diocèse.  

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