Violence des mineurs : "On pose les règles" défend la ministre de l'Éducation

"Non aux groupes de niveaux". "Non au tri sélectif". Banderoles en main, ils étaient une centaine, ce matin, devant les grilles du lycée Colbert de Lorient. Syndicats, enseignants, parents d'élèves, venus dénoncer, notamment, la réforme dite du "choc des savoirs". Un comité d'accueil qui n'a pas perturbé la visite de la ministre. Au cours de la matinée, Nicole Belloubet a enchaîné les échanges avec les élèves, les enseignants, visité différents ateliers. 

Le lycée du futur

Devant la presse, la ministre a érigé l'établissement en exemple, tant pour la mixité de ses élèves que pour la mise en place de formations répondant aux enjeux de développement durable. "La preuve qu'un lycée polyvalent n'est pas recroquevillé dans un existant mais porteur de ce que doit être la France en 2030. C'est le lycée du futur !". 

Respect des règles

Après avoir rendu hommage à la collégienne décédée dans le Bas-Rhin, la ministre est revenue sur les grands thèmes d'actualité. Au cœur des échanges,  les annonces du premier ministre, Gabriel Attal, pour lutter contre la violence des mineurs. Et pas question de parler d'un possible retour des coups de bâtons. "On pose les règles d'une vie en société et d'une vie en commun. L'école est sans doute l'un des premiers lieu d'apprentissage des règles". Sur l'application des mesures, la ministre évoque une construction commune, dans le dialogue. "L'idée est de dire qu'il existe des règles qu'il faut les respecter."

On pose les règles d'une vie en société et d'une vie en commun

Non au tri social

Autre point évoqué : la réforme dite du choc des savoirs. L'ambition affichée : faire progresser tout les élèves. "Nous devons pour cela mettre en place une pédagogie différenciée par le biais de groupes de besoins. Nicole Belloubet le réaffirme, " je refuse le tri social". "En cours d'année les élèves pourront changer de groupe". 

Enfin, sur la question du brevet des collèges en langue bretonne, Nicole Belloubet s'engage a donner une réponse au réseau Diwan. "L'examen est présenté pour la dernière année sous cette forme. Si nous devons changer des choses nous verrons l'année prochaine."