Vivez comme un pionnier du Far West à Menetou-Salon

Sortez vos chapeaux, vos ceinturons et préparez-vous à dégainer votre colt. On vous emmène en voyage... dans le temps ! Direction Menetou-Salon, juste à côté de Bourges pour découvrir Bell Fourche City, une reconstitution d'un village western du 19ème siècle. Un hébergement insolite pour les touristes amateurs du Far West. C'est un rêve d'enfant qu'a réalisé Franck Gilbert en ouvrant le site en mai dernier : « Le western a fait partie de ma vie très jeune » explique ce passionné, biberonné par la télé aux westerns américains et qui jouait avec ses copains aux cow-boys et aux Indiens.

 

Quand on débarque à Bell Fourche City, on fait tout de suite un bond dans le temps. Au milieu de ce coin de campagne berrichonne un peu éloigné de la route, on découvre un saloon, des tentes tipis, un feu de camp : « J'aime à dire aux personnes qui viennent qu'ils ont le confort... Mais le confort du 19ème siècle ! » S'amuse Franck Gilbert. À savoir : « On s'éclaire à la bougie, on n'a pas d'électricité. L'eau chaude, on en a, mais il faut la faire chauffer sur le feu ». Même chose pour passer à table : « Chacun peut amener sa viande à cuire sur le feu. On peut également proposer des saucisses de bison et le petit-déjeuner traditionnel du cow-boy : des haricots, du lard et des œufs ».

 

Immersion

Oubliez la période moderne, les voitures doivent rester à l'écart du site et tout est fait pour favoriser l'immersion. De quoi permettre aux visiteurs de se mettre dans la peau d'un pionner pendant la durée de leur séjour : « Ils peuvent faire du tir à la poudre noire, avec des armes d'époque. On charge les armes, on les nettoie... On fait comme à l'époque. On peut également faire du lancer de couteau, du lancer de hache et des balades à cheval. »

 

Ce n'est que le début

Les bâtiments sont également construits en essayant de respecter au maximum les techniques de l'époque... Le tout en bois, et monté à la main. Pour l'instant le point central du village, c'est le saloon. Le bureau du shérif avec sa prison sera bientôt terminé. Mais Franck Gilbert ne compte pas s'arrêter là : « J'ai une imagination sans fin ! Il suffit que je regarde un western ou que je lise un livre sur le Far West pour imaginer les prochains bâtiments. On peut penser par exemple au "general store", à la banque, à la boutique du croquemort, du journaliste, du télégraphe... C'est infini ! »

 

Bell Fourche City fermera ses portes à la fin du mois de septembre. Les pionniers pourront revenir en mai pour découvrir les nouveautés.