En ce temps-là,
près de la croix de Jésus se tenaient sa mère
et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas,
et Marie Madeleine.
Jésus, voyant sa mère,
et près d’elle le disciple qu’il aimait,
dit à sa mère :
« Femme, voici ton fils. »
Puis il dit au disciple :
« Voici ta mère. »
Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.
Après cela, sachant que tout, désormais, était achevé,
pour que l’Écriture s’accomplisse jusqu’au bout,
Jésus dit :
« J’ai soif. »
Il y avait là un récipient plein d’une boisson vinaigrée.
On fixa donc une éponge remplie de ce vinaigre
à une branche d’hysope,
et on l’approcha de sa bouche.
Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit :
« Tout est accompli. »
Puis, inclinant la tête,
il remit l’esprit.
Comme c’était le jour de la Préparation (c’est-à-dire le vendredi),
il ne fallait pas laisser les corps en croix durant le sabbat,
d’autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque.
Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu’on enlève les corps
après leur avoir brisé les jambes.
Les soldats allèrent donc briser les jambes du premier,
puis de l’autre homme crucifié avec Jésus.
Quand ils arrivèrent à Jésus,
voyant qu’il était déjà mort,
ils ne lui brisèrent pas les jambes,
mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ;
et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau.
Source : AELF
Debout, non pas assise, ni même à genoux, et encore moins à plat ventre ! Non, l’Église a été, est et sera toujours… debout !
Tu cherches à savoir quelle place tenir dans le monde ? Ne cherche pas plus loin, ni plus haut, ni plus bas.
Tiens-toi là, debout, aux pieds de la croix. Non pas pour afficher ta supériorité mais pour montrer que toi aussi tu es tombé et que quelqu’un t’a relevé. Debout, c’est en français la plus belle traduction pour dire la résurrection. C’est le plus beau signe de la foi, car c’est lorsque que tu es debout que tu peux aider à se relever celui qui est tombé.
Oui, tiens-toi là, debout, aux pieds de la croix. C’est la position juste et enseignée par l’évangile pour prier. Comme Marie mère de l’Eglise, en prière, près des croix de l’humanité. Prier avec et pour ceux qui crient « Pourquoi m’as-tu abandonné » ceux qui ont soif de justice, ceux qui pardonnent à ceux qui n’ont pas su le mal qu’ils faisaient….
Oui, tiens-toi là, debout, aux pieds de la croix. Non pas en tenant sur tes propres forces. Ne crois surtout pas que Marie ait pu tenir ainsi. Tiens, ou plutôt laisse la Parole de Dieu te tenir. Celle que Marie a retenue par cœur et qui l’a maintenue debout. Celle sur laquelle elle a construit toute sa vie. Une parole sur laquelle elle a fondé tous ses oui.
« Rien n’est impossible à Dieu »
Voilà ce qui résonne en Marie, voilà ce qui résonne dans le cœur de notre mère qui nous enfante ici, aux pieds de la croix, en cette foi dans l’impossible devenu possible. Marie est ainsi notre mère.
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