Le 18 décembre marque la journée internationale des migrants.
272 millions : c'est le nombre de personnes qui ont du quitter leur maison, pays et souvent leur famille.
Ce chiffre risque d'augmenter avec la crise actuelle mais aussi les catastrophes climatiques de plus en plus fréquentes.
Au micro d'Anne Kerléo, Youssef, jeune syrien de 27 ans étudiant à Lyon, nous raconte son parcours, son exil.
Youssef vit sa troisième "expériences en dehors de son pays" à seulement 27 ans.
Son statut de réfugié il en parle peu dans la vie normale, lorsqu'il sort ou qu'il rencontre des gens.
Pourtant au niveau administratif il n'a pas le choix, c'est son statut de réfugié qu'il doit mettre en avant pour obtenir une identité juridique.
Heureusement, il y a quelques mois l'Office français de protection de réfugiés et apatrides (OFPRA) a répondu positivement à sa demande d'asile, le synonyme d'une nouvelle vie pour Youssef.
Parti de Syrie seul, à 19 ans, Youssef a, depuis, habité au Liban, en Turquie et maintenant à Lyon. L'intégration n'est pas toujours simple.
Notamment en France, où la culture est trés différente contrairement à la Turquie, plus proche de la culture syrienne.
"Je me suis bien sûr intégré dans la culture française mais ce n'était pas aussi facile qu'avant (en Turquie)" raconte Youssef.
Malgré tout, l'étudiant en Langues étrangères appliquées s'est senti "bien accueilli en France" notamment grâce aux familles qui l'ont hébergé.
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