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Comment faire perdurer les bienfaits des vacances ?

Un article rédigé par Julie Rabiller - RCF Vendée, le 4 septembre 2024 - Modifié le 5 septembre 2024
Bienvenue chez vous : Bien être Comment faire perdurer les bienfaits des vacances ?

Durant les vacances, malgré les apéros et les barbecues, de nombreuses femmes ne prennent pas forcément de poids. Le fait est que ce n’est souvent pas l’alimentation qui pose problème, mais bien l’environnement, le stress étant le facteur clé ! Cathy Nagat Van Hemelryck de DIET'Ethique nous aide à comprendre pourquoi et comment fonctionne notre cerveau, notre corps…

Photo de Haley Phelps sur UnsplashPhoto de Haley Phelps sur Unsplash

Pourquoi partir en vacances ?

Parce que c’est BON pour la santé ! Ça devrait être remboursé par la SS !

Les chiffres parlent d’eux-mêmes, au niveau de la santé : Cela diminue les risques de décès de 20%, atténue les signes dépressifs et améliore le système immunitaire.

Si on fait un peu d’histoire, les congés payés datent de 1936…Donc les salariés français en bénéficient depuis lors, même s'ils ne partent pas en vacances.

Maintenant, les disparités devant les vacances sont réelles : En France, 40% ne partent pas en vacances. Les salariés ont plus de facilité à partir que les personnes indépendantes ou à leur compte.

Aux USA, la moyenne est de neuf jours seulement de vacances, comparés aux salariés français qui ont entre 5 et 6 semaines par an. Néanmoins, même sans partir, le fait d’être en vacances a ses bienfaits.

 

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Pourquoi ça nous fait du bien  ?

Dans son approche de coach neuro comportemental, Cathy s’est intéressée et formée aux neurosciences et les découvertes récentes sont fabuleuses.

Avant 1964, on ne parlait que de génétique, comme quelque chose de figée et non évolutive.

Ensuite, on a compris « la neuroplasticité du cerveau » : c’est-à-dire la capacité du cerveau à apprendre et à se développer toute la vie. C’est-à-dire que nous pouvons créer des nouvelles connexions synaptiques toute notre vie. C’est comme l’image de vous empruntant le même chemin dans une forêt depuis des années et que subitement, vous décidiez de prendre un autre chemin. Vous créez un autre chemin, ici dans notre exemple une autre connexion synaptique.

Cela veut dire que nous pouvons décider de faire de nouvelles choses, d’apprendre un nouvel instrument, de commencer un nouveau sport. Les vacances peuvent être propices à cela, car nous sommes souvent dans un environnement différent et avec des opportunités s’offrant à nous.

Par exemple, je me mets à cuisiner des nouveaux plats parce que j’ai le temps.

Je prends le temps de marcher dans la nature en vacances alors que je ne fais aucun sport le reste de l’année.

Je m’initie au tennis et je me rends compte que j’aime cela.

Je suis à l’étranger, je ne suis donc pas dans mon environnement « zone de confort habituel » mais je me rends compte que je m’adapte assez bien à la nourriture, aux nouvelles personnes rencontrées, aux habitudes locales…

Ces changements ou ces casseurs de routine, nous font créer de nouvelles connexions synaptiques dans notre cerveau.

« Un corps sain dans un esprit sain » 

Maintenant que nous avons compris qu’il fallait faire du bien à son cerveau, on va aller voir comment faire du bien à son corps. Les quatre hormones à favoriser : 

  • La Sérotonine, c’est la plus connue : celle que l’on nomme l’hormone du bonheur. On peut la sécréter en faisant des choses très simples : Écouter de la musique que l’on aime, marcher dans la nature, s’exposer au soleil, pratiquer la gratitude…
  • La dopamine est aussi très connue, car elle est sécrétée par le circuit de la récompense. C’est en prenant soin de soi (les vacances sont propices à cela, par ex quand je m’offre un massage), OU en célébrant une victoire, OU en partageant cette victoire, OU en mangeant ce que l’on aime…
  • La 3ᵉ, souvent connue quand on évoque le sport, est l’endorphine. Mais il y a d’autres manières de la sécréter, cela peut être en plus du sport, tout simplement en riant, en faisant une bonne action, en mangeant du chocolat…
  • La 4ᵉ est un peu moins « connue ». On la nomme fréquemment l’hormone de l’amour. On en entend parler lorsque l’on met au monde un enfant, c'est l’ocytocine.  On oublie qu’il y a heureusement d’autres moments que la naissance pour la ressentir. Toutes les interactions sociales (bienveillantes évidemment) la génèrent : prendre un café avec une copine, avoir une conversation profonde avec une amie, câliner un être cher…Tous ces moments, relativement simples, font du bien.

Ainsi, les vacances, avec ce temps de repos alloué ou imposé, permettent plus facilement de créer ou provoquer ces moments évoqués.

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Comment conserver ces bienfaits ?

À la rentrée, dans les fameuses belles nouvelles résolutions de septembre, c'est l’occasion de garder ou de mettre en place quelque chose de simple et d’atteignable. 

Sinon, on n’y arrive pas et on ne tient pas sur la durée !!! 

CATHY Nagat Van Hemelryck de DIET'Ethique dit souvent : moins de 15’ et moins de 15€ et la, ça peut tenir dans le temps, c’est facile à mettre dans un emploi du temps et c’est accessible.

Je rentre du travail, je prends 15’ pour décompresser : je vais marcher dans mon jardin ou une balade de 30’ autour de chez moi si le lieu s’y prête, OU je prends une douche, j'écoute de la musique ou je fais une cohérence cardiaque dans mon salon. … Bref, à vous de trouver ce qui vous fait du bien !

Demandez-vous ce que vous aimez et ce qui va vous faire du bien ! Testez et ressentez !

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