On dit tout et son contraire sur les œufs. Quelle est la part de mythe, que disent les recherches et la clinique ? Est-ce que tous les œufs se valent sur le plan nutritif ? Quels sont leurs bienfaits ? Quelle est la meilleure façon de les préparer pour en bénéficier ? Et existe-t-il des contre-indications ?
Bonjour à tous,
Il y a beaucoup à dire sur les oeufs.
Le saviez-vous, la France est le pays européen qui produit le plus d’œufs et 96 % des français en consomment à raison de 4 à 5 œufs par semaine. Près de 90 % de nos enfants les apprécient.
Depuis 2019 on assiste à une progression des ventes.
Les œufs font partie des aliments de base mais aussi de nos habitudes alimentaires. Ils sont très prisés pour leur qualité nutritive mais aussi pour leur coût qui reste abordable même si les prix ont tendance à s’envoler ces derniers temps. Comparativement à la viande, l’œuf reste beaucoup moins cher.
« La couleur de la coquille est fixée génétiquement et n’a rien à voir avec la couleur de la poule », explique Pascale Nutall, éleveuse de poules depuis 25 ans et auteure du guide Larousse des poules et du poulailler.
Selon la race de la poule les coquilles seront plus ou moins orangeâtres, ou blanches, voir bleuté et même chocolat https://actu.fr/lifestyle/oeufs-quels-mysteres-se-cachent-derriere-la-couleur-de-leurs-coquilles_44786587.html.
Est-ce que l’épaisseur de la coquille est liée à sa couleur et a-t-elle un impact sur la qualité nutritionnelle de l’œuf ?
Tout simplement la qualité de l’alimentation agit sur la dureté de la coquille. De plus, plus la poule est jeune, plus la coquille est épaisse.
Nous sommes tous d’accord, la saveur de l’œuf, la nuance de son jaune et sa qualité nutritionnelle dépendent de la façon dont est nourrie et élevée la poule.
Plus le taux en caroténoïde est élevé plus le jaune est de couleur soutenue et bien orangée. Normalement cela veut dire que la poule est élevée à l’extérieur et picore des végétaux.
Cependant en fonction de la saison, le jaune devient plus pâle comme en hiver où la luminosité est plus faible et la nourriture des poules d’élevage est tout de même modifiée même si elles vont à l’extérieur.
Maintenant il est facile aussi de mettre certains pigments dans les aliments pour que la couleur soit plus soutenue….. les éleveurs savent bien qu’un jaune pâlot n’invite pas alors que plus orangée, il fait envie.
La qualité nutritionnelle de l’œuf résulte donc du régime alimentaire de la poule, certes, mais aussi des conditions dans laquelle elle est élevée.
Plus les poules sont entassées, plus elles sont fragiles face à la maladie et donc subissent des traitements médicamenteux qui vont immanquablement affecter la qualité de l’œuf.
Est-ce que les coquilles d’œuf ont une valeur nutritionnelle ?
Oui !
Pour en savoir plus :
https://www.santemagazine.fr/actualites/actualites-alimentation/sante-toutes-les-vertus-des-coquilles-doeufs-188321
https://infosante24.com/les-avantages-et-les-risques-de-manger-des-coquilles-doeufs/
Les œufs font partie de l’alimentation de base depuis la nuit des temps. Nos ancêtres consommaient les œufs des oiseaux, des tortues, des alligators, etc.
Les œufs sont donc une excellente source de protéines, protéines considérées par l’OMS comme la protéine de référence et la meilleure pouvant être utilisée dans les programmes de lutte contre la dénutrition.
Un seul œuf apporte en moyenne six grammes de protéines.
A RETENIR : Les protéines participent à la formation du tissu musculaire et sont un composant essentiel de toutes les cellules et du système immunitaire. Elles entrent dans la composition d’un certain nombre d’enzymes, d’hormones et de neurotransmetteurs.
Les œufs sont également une source abondante de :
1- Les oeufs aideraient le corps à éliminer les toxines stockées, à réduire les inflammations, à brûler les graisses. les études démontrent que les œufs peuvent favoriser la perte de poids.
Le chercheur Donald K. Layman, Ph. D. déclare que chaque fois que vous consommez des œufs vous stimulez le métabolisme et brûlez des graisses.
Les études ont démontré que les personnes incluant les œufs dans leur petit déjeuné, diminuaient automatiquement, au minimum, 400 calories de leur consommation calorique totale quotidienne.
2- à prévenir le risque de cancer du sein. Selon une étude : les femmes consommant au moins 6 œufs par semaine abaissent de 40% le risque d'être atteintes d'un cancer du sein. 20 % selon une étude publiée dans la revue « London Cancer Research » grâce à l’ensemble de ses nutriments en stabilisant les niveaux d’oestrogènes. En effet, des chercheurs de la Faculté de médecine de l'Université Harvard ont découvert des preuves suggérant que les adolescentes qui consomment régulièrement des œufs sont moins susceptibles d'avoir le cancer du sein plus tard dans la vie.
3- L'oeuf aiderait à réduire les incidences cardiaques grâce à son cholestérol et à sa teneur élevée en acides gras oméga 3 pour les œufs bio, en contribuant à réduire les niveaux de triglycérides ce qui aide à lutter contre de nombreux problèmes cardiovasculaires. Selon une étude de 2019 parue dans le British Medical Journal.
4- Il a été démontré que les études montrant une quelconque dangerosité des jaunes d’œufs ne s’appuient en fait que sur les données correspondant aux personnes diabétiques. Il n’y a donc que si vous souffrez d’un problème de diabète, donc que votre corps ne produit pas assez d’insuline, ou si vous avez développé une résistance à l’insuline, que les jaunes d’œufs augmentent votre risque cardiovasculaire.
5- L'oeuf protège notre cerveau grâce à la choline. La choline ralentit l’évolution de la maladie d’Alzheimer et de la démence. Elle est le précurseur de l’acétylcholine, un neurotransmetteur qui joue un rôle particulièrement important dans le contrôle musculaire et la mémoire.
Votre cerveau a besoin, chaque jour, de 500 mg de choline. La choline est considérée comme une vitamine du groupe B et elle est très importante pour le développement du cerveau du bébé.
Un déficit en choline est corrélé à des baisses des compétences cognitives, des troubles de la mémoire et la sensation d’avoir le cerveau dans le brouillard. Les phospholipides indispensables à la communication normale des cellules cérébrales, sont constitués de choline.
Deux œufs contiennent environ 250 mg de choline, c'est-à-dire environ la moitié de l'apport quotidien recommandé. (Les autres sources riches en choline comprennent le foie de bœuf et le germe de blé).
Une femme enceinte a besoin de 450 milligrammes par jour, pendant l’allaitement les besoins passent à 550 milligrammes pour un bon développement du cerveau du bébé.
6- La choline intervient aussi dans la fonction hépatique et contribue à soutenir cette fonction si importante au maintien de notre santé. Elle sert à la synthèse de la lécithine (ou phosphatidylcholine), un constituant indispensable des membranes cellulaires et un composant de la bile qui favorise la digestion des lipides.
7- Une étude anglaise montre que les œufs contribuent à ralentir le processus de vieillissement grâce à ses antioxydants dont des caroténoïdes.
A savoir : deux jaunes d’œufs crus contiennent presque deux fois plus d’antioxydants qu’une pomme. Une fois le jaune cuit, les antioxydants réduisent de moitié.
8- Pour une meilleure vision, mangez des œufs, ils contiennent de la zéaxantine et de la lutéine, antioxydants protecteurs de l’œil.
Ces nutriments vous sont très souvent conseillés par votre ophtalmologue en prévention de la DMLA et pourraient en réduire les risques jusqu’à 80 % et pour la cataracte jusqu’à 50 %.
9- Les œufs sont faibles en glucides (100 g d’œuf fournit uniquement un gramme de glucide). Ils sont utiles pour diminuer le taux de sucre sanguin. Ils sont ainsi des associés impeccables dans le cadre de régimes faibles en glucides ou pour contrôler une éventuelle addiction au sucre.
10- Les œufs renferment en même temps du calcium et de la vitamine D, les blocs de construction dont votre corps a besoin pour garder nos os en bonne santé , et pour garantir la densité osseuse. La vitamine D stimule efficacement la capacité de votre corps à absorber le calcium. Le calcium est autant indispensable pour la coagulation du sang, les signaux nerveux et les contractions des muscles.
11- Un autre apport du jaune d’œuf, plus méconnu, est d’améliorer les performances sportives.
Selon de nombreux experts comme Julien Venesson, auteur de « Nutrition de la Force » ou Michael Gundill, auteur du « Guide des compléments alimentaires pour sportifs », une alimentation riche en cholestérol permet d’accélérer les gains de force et de masse musculaire dans le cadre d’un entraînement physique : notre organisme utilise le cholestérol pour réparer les lésions aux fibres musculaires consécutives à un entraînement, ce qui permet d’accélérer la récupération et donc la progression.
Ces observations expliquent aussi pourquoi les médicaments anti-cholestérol, les statines, ont pour effet secondaire de diminuer la force musculaire et de donner des courbatures : le manque de cholestérol fragilise vos muscles !
Je vous conseille de lire un excellent article du magazine NEOSANTE celui de mai 2023 dont le titre est « l’œuf promoteur de muscle ».
La meilleure source de protéines utilisable par le corps est le lait maternel : 49% de protéines qu’il contient sont utilisés pour créer de nouveaux tissus. Ensuite, on trouve les oeufs (47%) et les viandes ou poissons (32%) et puis très loin derrière, il y a la whey.
Messieurs ou mesdames sportifs, n’oubliez pas de consommer le jaune. Le blanc d’œuf est insuffisant. Les études montrent que les oeufs entiers sont plus efficaces que les blancs d’oeufs pour prendre de la masse musculaire, même à quantité de protéines ingérées égale. Les bénéfices des oeufs entiers proviennent de leur richesse en nutriments (vitamines, phospholipides) comparativement au blanc d’oeuf (protéines pures sans nutriment) et plus particulièrement à leur richesse en cholestérol.
On l’a accusé de provoquer du cholestérol et des maladies cardiovasculaires.
Depuis déjà quelques années, les preuves sont là pour démontrer l’inverse mais les mythes ont la vie dure.
Plusieurs études à grandes échelles montrent que le cholestérol contenu dans un œuf n’a pas de lien avec les problèmes cardiaques contrairement à ce que l’on pensait en mangeant 6 œufs par semaine. De plus la composition du cholestérol est de meilleure qualité et donc plus efficace à remplir ses différents rôles.
En 2015, l’Agence du Guide Alimentaire des Etats-Unis a enlevé la limite du cholestérol et a additionné le jaune d’œuf dans la liste des sources de protéines recommandées.
Si vous n’avez pas d’allergie à l’œuf et si vous n’avez pas de maladies rénales graves contre-indiquant un apport protéinique important, ou une autre contre-indication donnée par votre médecin, il n’y a pas d’inconvénient majeur à manger des œufs tous les jours.
« En fait les œufs ne sont pas gras, il n’y a que 12 % de lipides soit 12 gr de graisse dans deux œufs de 50 gr chacun. De plus ces graisses sont à 70 % de type oméga 9, (acide gras mono-insaturé) comme l’huile d’olive dont on reconnait les bénéfices en prévention des maladies cardiovasculaires(1) ».
Et on y trouve des omégas 6 et des omégas 3, très importants, oméga 3 quand les poules sont nourris avec des graines de lin et picorent en toute liberté de l’herbe et des insectes.
Un œuf est composé de : https://informationsnutritionnelles.fr/jaune-d-oeuf
Le Dr Laurence Plumey dit que « Le cholestérol contenu dans les œufs n’augmente en aucun cas le taux de cholestérol alimentaire (1) ».
Et que « Quand le taux de cholestérol est trop élevé dans le sang le fait de restreindre le cholestérol apporté par les aliments, n'est certainement pas la première des mesures à prendre parce qu'on sait que ça a très peu d'impact », « Il vaut mieux réduire les graisses animales et les grignotages ».
A retenir : Les œufs produits par les poules élevées de façon industrielle, dont l'alimentation consiste essentiellement en maïs, sont 20 fois plus riches en Oméga-6 pro inflammatoires que des œufs de poules élevées en liberté et alimentées en graines de lin.
Le sucre, les hydrates de carbones raffinés, l’excès de graisses saturés d’origine animale et l’excès d’omégas 6 sont majoritairement les responsables.
Il est important d’avoir un taux suffisant de cholestérol pour permettre la production de nombreuses hormones, et un bon fonctionnement neuronal.
A savoir : notre corps régule son propre taux de cholestérol et la plus grande partie de notre cholestérol est synthétisé par le corps lui-même. Ceci a été démontré dans une étude conduite par le Centre de recherche biomédicale de Londres auprès de 169 personnes en surpoids. Le premier groupe ne mangeait rien pour le petit déjeuner, le second avait 2 œufs alors que le troisième mangeait un morceau de pain.
Les résultats ont été plus que surprenants à l’époque – le groupe qui mangeait 2 œufs au petit déjeuner avait perdu 65% de poids en plus, et 25% de graisse en plus au niveau du ventre. Et il n’y avait pas de changement dans leur taux de cholestérol.
« On demande surtout aux gens de baisser les graisses saturées, de faire attention au beurre, à la charcuterie, au fromage, à tous les produits de grignotage, aux sauces, aux fritures, tout ce qui contient de la graisse plutôt animale. On identifie les excès et on en ramène à une consommation normale et tout à fait raisonnable. On demande aussi à ces gens d'augmenter leur consommation d'Omégas 9 (d'acide oléique) en mangeant un peu plus d'huile d'olive, en utilisant l'huile d'olive en cuisine et puis également d'augmenter leur consommation d'Oméga 3 donc d'augmenter leur consommation d'huile de Colza, de noix et de poissons gras. Le cholestérol alimentaire arrive vraiment en tout dernier alors qu'autrefois on le mettait en premier ! Mais maintenant on sait que c'est très peu efficace. (1) »
(1)-Dr Laurence PLUMEY, médecin nutritionniste aux Hôpitaux de Paris et professeur de nutrition (Ecole EPM Nutrition). Auteur de “Le grand livre de l’alimentation” et de “Comment maigrir heureux quand on n’aime ni le sport, ni les légumes”, Editions Eyrolles.
Pour les femmes enceintes :
Une femme enceinte peut, et même doit, manger des œufs car c’est un aliment exceptionnel. Manger 2 œufs permet de couvrir au moins 20 % du besoin quotidien de tous les nutriments contenus dans l’oeuf.
Pour ne prendre aucun risque sanitaire, mais ceci est valable pour tous les aliments, il faut acheter des œufs extra-frais (à consommer dans les 7 jours à 9 jours au maximum après la ponte) surtout si on veut les consommer à la coque (3 mn de cuisson) ou crus (en mayonnaise ou mousse au chocolat). Sinon, CUIRE L’ŒUF et ne pas dépasser la date de consommation recommandée.
Ce qui amène à évoquer listériose, salmonellose et toxoplasmose.
Christelle Charvet est gynécologue à Lyon et diplômée en nutrition. Auteur du blog dochomeogyneco.com explique :
• La salmonelle est une bactérie très ubiquitaire qui peut se trouver dans de nombreux aliments et elle est tuée par la cuisson. L’œuf est relativement protégé car c’est un univers quasiment stérile tant que l’on ne lave pas sa coquille (elle le protège de toute contamination extérieure) et c’est pourquoi il ne faut pas laver les œufs.
Il peut néanmoins arriver que la contamination de l’œuf par une salmonelle se fasse dans la poule, mais c’est rarissime.
De manière générale, pour ne pas prendre de risque, il faut privilégier les œufs cuits durant la grossesse. "Je conseille à mes patientes de consommer les œufs frais et même extra-frais (bio, si possible) dans la semaine qui suit la ponte, en particulier si on veut les consommer crus, à la coque ou si on aime l’omelette baveuse", indique la gynécologue.
Sachez que seulement 1 sur 30.000 présente un risque de contamination par la salmonelle. Les risques de salmonelle augmentent, en effet, quand les poules sont élevées dans des conditions non sanitaires, ce qui est extrêmement rare dans les petites fermes biologiques où les poulets sont généralement élevés dans des cages spacieuses et propres, sont éclairés par la lumière naturelle et sont nourris avec des aliments naturels.
Les œufs conventionnels, qu’on trouve dans la majorité des grandes surfaces et des épiceries, présentent plus de risques d’être contaminés par la salmonelle. Une étude du gouvernement britannique a ainsi montré que 23% des fermes où les poulets sont élevés dans des cages ont été testées positives à la salmonelle, contre 4% des troupeaux organiques et seulement 6,5% des animaux élevés en liberté.
Vous êtes allergiques aux oeufs ? (lire : http://www.doctissimo.fr/sante/allergies/allergie-alimentaire/allergie-oeuf )
L’allergie à l’œuf figure parmi les allergies les plus fréquentes chez les jeunes enfants de moins de 3 ans. Environ 34 % des allergies alimentaires alors qu’elle ne représente que 1,3 % de ces allergies chez l’adulte. Bonne nouvelle, il semblerait que plus de 65 % des enfants guérissent de leur allergie vers l’âge de 5 ans.
C’est dans le blanc que l’on retrouve les protéines potentiellement allergisantes de l’œuf, dont les principales sont l’ovomucoïde, l’ovalbumine, la lysozyme et l’ovotransferrine.
Cependant, il existe la possibilité d’une allergie croisée entre les protéines du blanc et du jaune.
C’est un problème car l’œuf est omniprésent dans de nombreuses préparations alimentaires, industriels ou non, mais aussi dans de nombreux produits d’hygiène et même dans certains médicaments et vaccins. Les œufs sont également utilisés comme additif en raison de leurs nombreuses propriétés (coagulante, moussante, émulsifiante).
A savoir : Tous les ingrédients dont le nom commence par « ovo » , comme ovoglobuline, devront être évités.
Quelques autres appellations sur les étiquettes :
• Albumine/albumen
• Conalbumine
• Substituts d’œuf
• Globuline
• Livétine
• Lysozyme
• Meringue
• Ovalbumine
• Silico-albuminate
• Vitelline
En juillet 2015, la Direction de l’information légale et administrative a établi une liste plus lisible des allergènes devant être affichés par écrit sur les étiquettes des emballages des produits alimentaires ainsi que par écrit dans les cantines, restaurants et chez les traiteurs.
Les symptômes, le diagnostic et la prise en charge : (http://www.doctissimo.fr/sante/allergies/allergie-alimentaire/allergie-oeuf )
Il y a des alternatives possibles aux œufs :
Les personnes allergiques aux œufs, ou celles qui n'aiment pas ça, peuvent les remplacer par des protéines animales (pas plus de 1 à 2 fois par semaine de viande rouge, à alterner avec la viande blanche) et par du poisson (il est conseillé de varier entre les petits et gros poissons, et les poissons maigres et les poissons gras).
Et pour obtenir la même texture que les œufs en pâtisserie, l'eau de pois chiche battu est une excellente alternative, et peut tout à fait remplacer les blancs en neige dans une recette.
Il est vrai que nous le consommons sous différentes formes, nous avons nos préférés mais aussi celles que l’on digère bien.
Cependant, la meilleure forme : blanc cuit ou battu en neige et jaune cru ou à peine cuit !
Si l'on veut conserver tous les bienfaits des œufs et avoir une bonne absorption des protéines : on opte pour les œufs au plat, pochés, à la coque ou mollet.
Les œufs durs sont moins intéressants sur un plan nutritionnel : le jaune est cuit, on perd en apport protéinique, la chaleur détériorerait et dénaturerait les nutriments contenues dans le jaune d'œuf…) ; le blanc d'œuf cru est très peu digeste car il contient une substance qui gêne considérablement l'utilisation des protéines par l'organisme.
Sur chaque coquille d'œuf, vous retrouvez un "code" obligatoire, qui vous permet de savoir comment les poules sont élevées.
Pour faire court choisissez et consommez uniquement des œufs avec le CODE OF et FR qui signifie que l’œuf est bio et vient de France et que les poules sont élevées en plein air, …. la mention nourrie aux graines de lin pour les oméga3 c’est encore un plus
• Code 0 : il s'agit d'un œuf bio, issu de poules élevées en plein air
• Code 1 : il s'agit d'un œuf de poules élevées en plein air qui profitent de l’extérieur de jour
• Code 2 : il s'agit d'un œuf issu de poules élevées en hangar
• Code 3 : il s'agit d'un œuf issu de poules élevées en cage, en hangar (80 % des ventes)
De plus, la mention "FR" accolée à ce chiffre vous permet de savoir que les œufs proviennent de France.
Poids des œufs :
• TG ou XL (très gros) ………………….. 73 g au moins
• G ou L (gros) ………………………… de 63 à 73 g exclu
• M (moyen) …………………………… de 53 à 63 g
• P ou S (petit) ……………...................... moins de 53 g
Bien sûr à regarder les dates sur l’emballage :
- de ponte,
- de l’extra fraîcheur
- ou de consommation recommandée et bien la respecter.
Les œufs se gardent au frais à l’abri de l’humidité et de la lumière dans leur boite la pointe en bas.
Idem si vous préférer les conserver dans la porte du réfrigérateur (idéalement à 4°C, dans et dans leur boite).
Par ailleurs, pour tester la fraîcheur d’un œuf, il suffit de le mettre dans un verre d’eau. Quand il est bien frais, il tombe au fond. Plus il flotte, plus il est vieux car plein d’air".
Une astuce :
casser chaque œuf séparément cela peut éviter de jeter toute la préparation !
A savoir : Un œuf non frais donne des signes d’alerte : le jaune s’étale facilement et l’œuf peut sentir mauvais. Au moindre doute, il faut le jeter. Le risque est bactériologique.
Oui et non. Le risque principal provient de la salmonelle contenue dans les produits d’origine animale et notamment dans l’œuf. Lorsque la poule pond, elle enrobe l'œuf d’un film protecteur. C’est pourquoi, il ne faut jamais le laver, sinon il sera perméable à toutes bactéries.
A l’inverse aux Etats-Unis, il est obligatoire de les conserver au réfrigérateur ou mis au frais car les œufs sont lavés avant d’être vendus.
Si vous voulez faire comme les Américains, dans ce cas, attention à la sortie du frigo ! La coquille peut être couverte de condensation en raison du changement de lieu et de température, par conséquent cela accroit la présence de germes. C’est pourquoi la conservation des œufs au frais est controversée en raison d'un risque de danger sanitaire et santé.
• Isolez-les des fruits, viandes, poissons pour éviter toute transmission d’odeur.
• Si vous préférez la méthode américaine, conservez-les dans leurs boîtes pour éviter la condensation lors de la sortie du frigo. Cette condensation facilite la croissance de germes.
Pour éviter que le jaune ne gélifie, ajoutez 0,5 g de sel ou 7 g de sucre. Placez les jaunes dans un récipient et filmez. Indiquez la date, le nombre de jaunes, et le conservateur (sel ou sucre). Pour les décongeler et les utiliser dans des recettes sucrées ou salées, placez-les dans le réfrigérateur ou sous l’eau froide. Attention à ne pas les congeler de nouveau !
On retient : globalement les œufs sont un aliment santé, peu calorique, qu’il faut les choisir biologiques, fermiers et riches en oméga 3.
Bien sûr si vous avez des doutes, demandez conseils à votre médecin nutritionniste.
Prenez soin de vous. Belle et douce semaine à tous dans la paix du coeur.
Ces informations ne sont données qu’à titre informatif et éducatif et ne sauraient en aucun cas remplacer l’avis de votre médecin traitant ou nutritionnel.
DES SOURCES ...
https://www.masantenaturelle.com/chroniques/sante/oeuf.php
http://prendsoindemoi.com/8-choses-qui-vous-arriveront-quand-vous-mangez-2-oeufs-chaque-jour/
http://www.doctissimo.fr/html/nutrition/mag_2000/mag0908/nu_2256_vf_oeufcrucuit.htm
https://www.santeplusmag.com/10-choses-que-les-oeufs-crus-font-a-votre-corps/
https://www.santenatureinnovation.com/jaunes-doeuf-sante-oeufs-nutrition/
https://articles.mercola.com/sites/articles/archive/2016/11/26/brown-vs-white-eggs.aspx
https://www.mercola.com/infographics/egg-nutrition-facts.htm . (tout ce que vous devriez savoir sur les œufs, sous forme de graphisme)
https://www.lanutrition.fr/bien-dans-son-assiette/aliments/oeufs/les-ufs
Rong Y , Chen L , Zhu T , Song Y , Yu M , Shan Z , et al. Egg consumption and risk of coronary heart disease and stroke: dose-response meta-analysis of prospective cohort studies. BMJ 2013;346:e8539.
Ross RG, Hunter SK, McCarthy L, Beuler J, Hutchison AK, Wagner BD, Leonard S, Stevens KE, Freedman R. Perinatal choline effects on neonatal pathophysiology related to later schizophrenia risk. Am J Psychiatry. 2013 Mar 1;170(3):290-8.https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/23318559/
http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=choline_ps
Philippe Even, « La vérité sur le cholestérol », éditions du Cherche-Midi, février 2013,
et également les nombreux ouvrages du Professeur Michel de Lorgeril sur http://michel.delorgeril.info/
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