Psychologie et christianisme (4/4): éviter la confusion

Le catholicisme a-t-il encore de l’avenir en France ? C'est le titre du dernier livre de l’historien Guillaume Cuchet.

Qu’est-il arrivé pour qu’on se pose cette question aujourd’hui dans notre pays, la France longtemps considérée comme “la fille aînée de l’Eglise” ? 

Pourtant la réalité est là, celle de l’hémorragie des fidèles, celle de la crise de confiance qui s’est aggravée encore à la suite à la publication de la CIASE en octobre dernier.

Il est souvent reproché à l’Institution de ne pas avoir suffisamment écouté et compris les victimes, l’Eglise qui pourtant devrait être la première à accueillir la souffrance.

Mais derrière la demande d’écoute de ceux qui frappent à la porte des églises, il y a aussi des blessures psychiques.

L’Eglise est-elle suffisamment avertie et formée sur cette question de la souffrance psychologique ? Comment discerner clairement le psychologique et le spirituel ?

Dans cette quatrième et dernière émission, le Père Jean-François Noel revient sur l’augmentation du nombre de personnes qui se disent “sans religion".
Une fois que les grandes religions ont perdu du terrain,  il faut bien un lieu pour s’interroger.

Or notre société contemporaine a dénié la mort et la finitude croyant en avoir fini avec les grandes barbaries, comme le nazisme et le communisme au XXè siècle.

Pourtant cette barbarie ne s’est pas éteinte et revient de manière plus sournoise, l’Homme moderne s’interroge sur sur lui-même sur ses peurs, celle de mourir, celle de pas être reconnu, d’être mis à l’écart….

Si les nouvelles spiritualités peuvent être réconfortantes et permettre de calmer ces angoisses, pour le Père Jean-François NOEL,  seule la transcendance de Dieu et le regard qu’il porte sur nous, valident notre existence.