Parfois (souvent) il y a urgence à s'engager. Ecologie, pauvreté, violences... Certains combats sembles vains, on peut être tenté de baisser les bras. Pourtant il y a toujours une façon simple d'aider son voisin, de tendre la main à côté de chez soi. Ce que défend Marie-Caroline Bustarret: "Là où nous sommes, on doit choisir d'agir." En France, on a même l'embarras du choix, de la coopération au bout du monde ou de la main tendue à son voisin.
S'engager, cela demande du courage, de la volonté, une conviction profonde. Et pourtant, les enfants y arrivent mieux que les adultes, observe Anne Jankéliowitch. Auteur d'un guide pratique qui donne des moyens d'agir, "Agir rend heureux" (éd. La Martinière Jeunesse), elle propose des pistes pour retrouver cet élan "inhérent" en nous, parfois un peu trop enfoui.
Dans notre société qui pousse à la réussite individuelle, il est important de dire aux jeunes que celui qui agit envers l'autre ressent une satisfaction intérieure. Agir rend heureux, c'est prouvé: des études scientifiques ont montré que cela procure un sentiment de plénitude.
L'action est une démarche éminemment spirituelle. "L'engagement dans la société se fait rarement du jour au lendemain", explique le Père Sébastien Carcelle. On peut se donner le temps de la maturation nécessaire au discernement. Et pour nous y aider, le jésuite propose deux règles simples:
1) Consentir à une position humble et reconnaître que l'ampleur du problème nous dépasse ;
2) Ne jamais croire que notre action, aussi petite soit-elle, est inutile.
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