L'art religieux, rituel et de nos contrées au Brafa

Une nouvelle fois, l'œuvre d'art sera reine à la Brafa et déclinera avec majesté plus de quatre millénaires d'une histoire sans frontières, un survol riche en sculptures, en peintures, en tapisseries, en verreries, en porcelaines mais aussi en bijoux, en meubles, en horloges, en luminaires ou en dessins. Avec un éventail encore plus diversifié, la cuvée 2018 s'annonce donc pleine de promesses avec quinze nouveaux exposants de haut niveau sur un total de cent trente-quatre, et seize pays représentés. Le niveau imposé par les organisateurs est surveillé de près par un vetting particulièrement rigoureux que la Brafa fut d'ailleurs l'une des premières foires à instaurer. Une telle pratique s'orchestre grâce au concours d'une centaine d’experts indépendants venus de l'Europe entière.

Voici pour vous quelques coups de cœur présentés par les galeristes Klass Muller, star de cette édition 2018 avec « La chasse de Diana et ses nymphes » de Rubens pour les figures, Paul De Vos pour les animaux et Jan Wildens pour les paysages, 1635-40; Didier Claes, (Bruxelles) nous parle avec passion de ses  « Masques Yaca », Daphné Dorel, de la Galerie Florence de Voldère (Paris) nous parle du Feu, et comment il a inspiré Henri Blès 1500-1555 et surtout du très beau tableau de l’école flamande de Martin Ryckaert ,  (1587-1631) « La Métallurgie » dans un paysage Mosan, cher à Henri Blès; Camille Puissant, la traductrice du Dr Stefan Brenske, nous parle des Icônes Orthodoxes , nous nous sommes attardés sur un superbe  «Roi David ».