Les nanoparticules d’argent (AgNP) sont connues pour leurs propriétés virucides et bactéricides.
Celles d’or le sont pour leurs capacités à diagnostiquer la présence de bactéries ou d’agents infectieux présents dans le plasma, le sang ou l’urine. C’est ce qu’étudie Virginie Monnier, Maître de conférences en chimie à l’institut des nanotechnologies de lyon de l’école centrale de lyon.
Les nanoparticules d’or sont capables de détruire des tumeurs cancéreuses. L’or a des propriétés thermiques qui s’avèrent en effet très efficaces dans la lutte contre le cancer. Quand on éclaire ces nanoparticules dans le proche infrarouge, leur température augmente de quelques degrés à quelques dizaines de degrés. Ciblées sur des cellules cancéreuses, les particules d’or chauffées parviennent à détruire les tumeurs.
Virginie monnier en fabrique et les modifie chimiquement pour aller cibler directement les zones de l’organisme à traiter. L’objectif est de pouvoir les injecter dans le corps d’un malade afin d’irradier localement les cellules cancéreuses. « Cela permet des traitements plus ciblés et moins invasifs qu’une chimiothérapie ou radiothérapie. »
Mais on en est encore au stade de l’expérimentation. A l’INL, Virginie Monnier travaille avec des partenaires de l’Inserm sur des cultures de cellules saines et cancéreuses afin de déterminer si, une fois chauffées, des nanocoquilles d’or parviendront à cibler et à détruire spécifiquement les cellules cancéreuses par rapport aux cellules saines.
Aux Etats-Unis, des premiers traitements à base de nanocoquilles d’or s’annoncent très prometteurs.
Le mardi dans M comme Midi, des spécialistes du Planétarium de Vaulx-en-Velin, du CNRS, de l'École Centrale de Lyon et de l’Observatoire de Lyon questionnent et explorent notre univers.
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