Les vacances sont un moment à part, comme un temps suspendu où la mélancolie et les retrouvailles familiales donnent à la vie une saveur inimitable. Les souvenirs se forgent, et ces vacances en apparence insignifiantes restent inoubliables.
Christophe Henning reçoit Pierre Adrian pour "Que reviennent ceux qui sont loin" (éd. Gallimard) et Ketevan Davrichewy pour "Nous nous aimions" (éd. Sabine Wespieser).
Les vacances révèlent cette dimension familiale. Dans le roman de Pierre Adrian, c’est un été fait de grandes tablées, de journées mélancoliques, de rencontres entre cousins qui se sont perdus de vue et qui soudain se retrouvent dans la grande maison pour goûter l’air de Bretagne. "Que reviennent ceux qui sont loin" est publié chez Gallimard.
Pierre Adrian, 31 ans au début de l’été, est déjà un écrivain confirmé : ses précédents livres ont été distingués avec le prix des Deux-Magots 2016 et le prix François-Mauriac de l’Académie française pour "La piste Pasolini", en 2015, le prix Roger-Nimier en 2017 pour "Des âmes simples", tous deux paru aux éditions des Équateurs.
Autre famille, autres vacances : les grands-parents sont restés en Géorgie, et chaque été la mère entraîne ses deux filles sur les traces familiales. Un pays lointain et aimé, pris entre l’empire soviétique et l’aspiration à l’indépendance. Aussi puissants que soient les souvenirs, ils révèlent tout ce qu’on peut perdre, d’un jour où l’autre. Nous nous aimions, de Kéthévane Davrichewy est publié chez Sabine Wespieser.
Kéthévane Davrichewy est romancière, journaliste, auteur de scénarios, auteure de livres pour la jeunesse… Son précédent roman, L’autre Joseph, a été particulièrement remarqué, prix des Deux-Magots 2017: il racontait l’histoire de l'arrière-grand-père de l'auteure, prénommé Joseph et élevé avec un autre Joseph, dit Staline. Nous nous aimions est aussi pétri de l'histoire familiale ?
Chaque semaine, Christophe Henning reçoit les auteurs des romans qu'il a sélectionnés pour une rencontre littéraire.
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