Nous écoutons un extrait de son Essai sur le développement de la doctrine, qui évoque ce choix de l'Eglise Catholique, lu par Frédéric Folcher :
« De tous les systèmes existants, la communion actuelle de Rome est en fait celle qui se rapproche le plus des l'Eglise des pères. Imaginez que Saint Athanase ou Saint Ambroise reviennent soudain à la vie. Peut-il y avoir le moindre doute sur l'Eglise qu'ils reconnaîtraient pour la leur ? Tout le monde conviendra que ces pères se retrouveraient beaucoup plus en compagnie d'hommes comme saint-Bernard ou Saint Ignace de Loyola, ou du prêtre dans la solitude de son presbytère, ou d'une communauté de sœurs de charité, ou de la foule illettrée à genoux devant l'autel, plutôt qu'auprès des docteurs ou des membres d'aucune autre confession. »
Pour Newman l'Eglise a cette faculté extraordinaire d'être le lieu où s'épanouissent de façon sûre les charismes. En accueillant cette dimension charismatique de la foi, l'institution lui permet d'éviter de dévier dans du faux surnaturel, dans des formes aberrantes et irrationnelles, et elle bénéficie d'une énergie et du renouvellement qu'apporte l'Esprit-Saint par ces formes plus surprenantes de la foi. C'est ce que l'on peut toujours souhaiter à notre Église aujourd'hui.
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