Alsace | Lutte contre les dérives radicales

L’équipe qui prend en charge ce programme qui a débuté il y a un an et demi est composée de 6 personne : 
 

• 2 psychologues cliniciennes,
• 2 travailleurs sociaux,
• 1 psychiatre
• et Jean-Claude Keller qui est éducateur spécialisé.

Ce programme concerne uniquement des personnes sous main de justice.

La prévention à proprement parler n’entre pas dans le programme mais il y a un certain nombre de conseils et de procédures qui peuvent être utile lorsque l’on est face à la problématique d’un phénomène de radicalisation. Il existe un numéro vert qui renvoie vers les préfectures concernées et qui assurent le suivi de la personne signalée.

Au niveau des conseils de base, il est important pour une famille concernée par la radicalisation d’un de ses membres, de rester sur le terrain de la confiance et de garder un lien tout en faisant régulièrement appel à l’affect et aux souvenirs conviviaux.

Par contre il est inutile d’essayer de déconstruire la radicalisation d’un adolescent ou jeune par la raison. Le bilan au terme de cette année et demie de mise en œuvre est positif : sur 15 personnes suivies par ce dispositif, seuls 2 échecs ont été constatés. 5 cas sont des réussites complètes et les autres sont encore en cours.

Les personnes engagées dans ce programme portent un regard positif sur cette expérience et croient fermement que des personnes pourront encore être sorties d’affaire.