Le viol comme arme de guerre, les femmes du Tigré, une région au nord de l’Éthiopie, en sont les victimes. A l’occasion de la journée mondiale contre les violences à l’égard des femmes, Amnesty International s’est mobilisé, en face de l’ambassade éthiopienne, pour alarmer sur la situation plus que dramatique.
Les membres de l’ONG se sont donc réunis ce vendredi 25 novembre masqués d’un foulard violet, couleur symbolisant la lutte contre les violences faites aux femmes, et tenant des panneaux reprenant les témoignages glaçants de survivantes tigréennes.
En plus de cela, Amnesty a recueilli 15 500 signatures en Belgique, qui demandent l’arrêt immédiat de ces violations des droits humains ainsi que la fin de l’impunité des responsables. Ces signatures ont été laissées à la porte de l’ambassade. En effet, malgré la présence de l’ambassadrice, personne n’a daigné ouvrir aux militants pour discuter de leurs revendications, et celles-ci sont multiples: l
Nous le rappelons, cela fait deux ans que l’Éthiopie est en guerre et que le gouvernement interdit l’accès aux journalistes dans cette zone ce qui rend ce conflit complètement oublié de la communauté internationale.
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