Les liens familiaux ou amicaux sont parfois éprouvants, nous obligeant à choisir notre camp. On en parle avec Michela Marzano ("Mon nom est sans mémoire", éd. Stock) et Yves Viollier ("Un jeune homme si tranquille", éd. Presses de la Cité).
Il n’y a rien de plus beau que la famille. L’amitié peut-être, et les liens qui se tissent entre nous, faits de confiance et de joies partagées, de rencontres amicales, familiales… de bons moments qui sont parfois ternis par quelque secret de famille.
Dans la famille Marzano, je demande le grand-père, homme public, monarchiste et fantasque, qui pourrait bien avoir suivi de près Mussolini… une tache indélébile dans une famille réputée de gauche. Comment assumer l’héritage encombrant d’un grand-père fachiste ? Mon nom est sans mémoire, de Michela Marzano, est publié chez Stock.
Michela Marzano est philosophe, italienne et parisienne, professeur d’université et auteur de plusieurs essais notamment sur le corps, le sentiment amoureux, l’anorexie. Elle a été élue député au parlement italien de 2013 à 2018.
Roger Martin est l’ami de tous à Mesnard, un bourg vendéen qui l’a accueilli pour les dernières années de son existence. Mais qui était-il dans sa jeunesse ? Quand le narrateur apprend le sombre passé de Roger, c’est le sentiment profond d’une trahison qui surgit. Un jeune homme si tranquille, d’Yves Viollier, est publié aux Presses de la Cité.
Yves Viollier est Vendéen, et un des meilleurs ambassadeur de la Vendée avec près d’une quarantaine de romans qui font référence - souvent mais pas toujours - à la région, à son histoire. En même temps, c’est un peu l’histoire universelle qu'il raconte dans ses livres, souvent inspirés par des rencontres.
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