La frontière est parfois poreuse entre la réalité et l'imaginaire. Christophe Henning a sélectionné deux romans qui évoquent le pouvoir de la littérature. Il reçoit ses auteures, Murielle Magellan, pour "Géantes" (éd. Mialet-Barrault) et Claudine Desmarteau pour "La vie d’Andrés Mora" (coll. Sygne, éd. Gallimard).
Deux romans autour du pouvoir de la littérature. La frontière est poreuse entre la réalité et l’imaginaire. L’écrivain nous parle de nous, il nous impose les questions que nous voudrions éviter, il invente et pousse à l’extrême pour mieux caricaturer l’absurdité du monde, et il faut l’avouer, le meilleur parti est souvent d’en rire.
La vie d'Andrès Mora
Quand Benoit Cardant voit sa carrière d’écrivain en panne, il lui reste malgré tout les idées les plus loufoques pour rebondir. Après tout, on ne sait jamais si c’est le héros du livre ou l’auteur qui est attendu par le lecteur, et dans ce jeu de miroir, il y a peut-être une issue pour exister quand même. La vie d’Andrés Mora, de Claudine Desmarteau, est publié chez Gallimard, dans la collection Sygne.
Claudine Desmarteau est depuis longtemps auteur et illustratrice pour la jeunesse - plus d’une trentaine de titres à son actif. Deuxième roman après « Comme des frères » paru en 2020, une fiction littéraire comme en clin d'oeil à Romain Gary.
Géantes
Quant à Laura Delabre, elle mène une existence tranquille et ne demande rien de plus que pouvoir lire les romans japonais qui viennent égayer son quotidien. Mais voilà qu’un jour, cette passion littéraire éclate au grand jour, et plus rien ne sera comme avant : la petite comptable inconnue peut enfin se déployer. Géantes, de Murielle Magellan, est publié chez Mialet-Barrault éditeurs.
Murielle Magellan ne manque pas d'inspiration en dépit de ce qu’on lit dans son Journal qui se glisse dans votre nouveau livre, qui tourne autour de la littérature japonaise : une passion romanesque.
Chaque semaine, Christophe Henning reçoit les auteurs des romans qu'il a sélectionnés pour une rencontre littéraire.
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