En février dernier, 21 start-ups étaient lauréates du “French Tech Tremplin” : un concours permettant à des entrepreneurs issus de populations sous-représentées dans le milieu entrepreneurial, de développer leurs startups dans un environnement favorable. Aux manettes : la French Tech Aix-Marseille, l’antenne régionale d’un mouvement national et même international pour accompagner et développer les start-ups sur leur territoire.
Créée en 2013 au niveau national, puis en 2014 dans la Région Sud, l'association la French Tech Aix-Marseille a pour mission de "rendre visible l'écosystème d'innovation français puis de le développer en encourageant les créations d'entreprises", explique Jean-Baptiste Geissler, directeur général de l'association. Objectif : "développer des champions dans les secteurs de l'innovation".
Emilie Mercadal, fondatrice de la start-up Rofim spécialisée dans la santé, a bénéficié de l'expertise de l'association. "Je trouvais compliqué de m'y retrouver dans l'écosystème des start-ups", explique celle qui est devenue vice-présidente de la French Tech Aix-Marseille. Au sein de l'association, elle a pu trouver un accompagnement, se retrouver en collectif et faire les bons choix dans un quotidien complexe. "Ces synergies m'apportent beaucoup", confirme la fondatrice.
"Notre objectif est aujourd'hui de décloisonner la french tech et la rendre accessible à tous"
Avec plus de 400 entreprises adhérentes et une cinquantaine de structures d'accompagnement, l'association organise des événements fédérateurs comme le French Tech Tremplin, qui vise à accompagner des porteurs de projets issus de populations sous-représentées dans le domaine entrepreneurial. "Notre objectif est aujourd'hui de décloisonner la french tech et la rendre accessible à tous", précise Emilie.
"Ceux qui créent, rejoignent ou financent les start-ups : nous avons besoin de diversité à tous les étages", confirme Benjamin Geissler. Pour se faire, l'association propose aux candidats sélectionnés l’accès à des financements, des formations, du mentorat et un dispositif d’accompagnement d’une durée d’un an.
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