À Kiev, plusieurs petites boulangeries sont restées ouvertes malgré les conflits. Jean Corso nous parle de ces petites boulangeries, véritables soldats pacifiques du pain, dans "Les péchés mignons".
À Kiev, un français a créé une entreprise, la Fabrique, après s'être marié à une ukrainienne. Son entreprise prépare des pains et des viennoiseries. Après le début des conflits, le Français est rentré chez lui tandis que son entreprise est restée ouverte. On trouve du pain, des croissants, dans cette boulangerie représente un havre de paix au milieu du conflit. La guerre a fait du pain quelque chose de convoité, les petites entreprises sont donc très protégées.
D'autres petites entreprises sont restées ouvertes pendant les conflits. Parmi elles, une petite entreprise compte seulement 7 employés sur 23. Ces employés travaillent de nuit par peur des représailles, ils travaillent en musique afin de travailler normalement, afin de fuir le bruit des combats. Victoria explique que c'est de l'ordre de la survie mentale d'aller à la boulangerie, cela fait oublier les troupes russes et la guerre, cela donne espoir. "Ce silence qui nous envahit entre deux sirènes hurlantes et pourtant dans ces lieux-là, il n'y a pas seulement l'odeur de la mort mais aussi l'odeur du pain frais qui donne de l'espoir". Ces employés sont des "soldats du pain".
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