"Très souvent, les gens pensent que pour être réaliste il faut être pessimiste, et que les pessimistes sont les vrais réalistes." Surpopulation, famine, guerre, criminalité, réchauffement climatique, terrorisme... Il semble effectivemment que le ton général soit au pessimisme. Un climat d’inquiétude et de peur engendré en partie par les chaînes d’information en continu, et entretenu sur les réseaux sociaux. Or, les raisons d’espérer sont bien plus nombreuses qu’on ne le croit, soutient Jacques Lecomte. "Et le pessimisme conduit plutôt à l'immobilisme." Il publie "Le monde va beaucoup mieux que vous ne le croyez!" (éd. Les Arènes), un livre qui a la qualité de nous remonter le moral!
L'extrême pauvreté a chuté de deux tiers depuis 1990 ; la déforestation commence enfin à ralentir ; la tragédie démographique annoncée n'a pas eu lieu ; le nombre de pays abolissant la peine de mort ne cesse d'augmenter... Des informations comme celles-ci, Jacques Lecomte en recense une multitude dans son livre. Et parfois elles vont à l'encontre de ce que l'on pense. Par exemple, les enquêtes d'opinion montrent que pour la plupart des gens la criminalité augmente, or les chiffres prouvent le contraire. Ainsi, en région parisienne, le taux d'homicides a baissé de 65% en 20 ans.
Optimisme + réalisme = "opti-réaliste". Un terme que le philosophe a inventé et derrière lequel il place "non pas une attente béate, mais un optimisme de l'engagement actif". À chacun de "retrousser ses manches" et d'agir "là où il est". Et d'adopter une distance critique face aux "prophètes de malheur": selon le psychologue, notre pessimisme est "essentiellement le fruit des médias".
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