La jeunesse arménienne de Marseille en soutien à l'Artsakh

Quand on enregistre l’émission, en ce début du mois de mai, Levon Khozian, rentre tout juste d'un voyage en Arménie avec la JAF. Une volonté pour l’association de se rendre dans le pays de leurs racines car c’est une date symbolique, le 24 avril est la commémoration du génocide. Un souvenir douloureux, qui se greffe à une actualité non moins douloureuse. Depuis le 12 décembre dernier, près de 120 000 Arméniens du Haut-Karabagh sont confinés,  suite au  blocage du corridor de Latchine, unique voie d'accès entre l'Arménie et cette région enclavée. Il était donc important pour Levon Khozian et la JAF de Marseille d’être présents aux côtés de leurs frères arméniens pour “alerter” sur la gravité de ce conflit et montrer que les arméniens de Marseille sont à leurs côtés. Leur moyens d’action: le chant, la danse, en résumé “la résistance culturelle” pour transmettre “un message d’espoir et de paix”, précise Levon Khozian.

La culture au service de la défense de la cause arménienne

Quant à la JAF, elle existe à Marseille depuis près de 80 ans. “C’est une vieille dame!”, plaisante Lévon Khozian. La JAF est un peu comme sa seconde famille, il y fait ses premiers pas à l’âge de quatre ans pour en devenir président aujourd’hui à 30 ans. “Je m’investis à la JAF, comme je m’investirais chez moi”.

L’association compte près de 200 élèves de 5 à 17 ans au sein des écoles de danse, de musique et de beaux-arts.
La JAF propose de célébrer la danse arménienne le 29 mai prochain à 19h au Palais des Congrès de Marseille, pour le gala annuel de l’école «Vanouch Khanamirian».