Le 20 juillet 1944, Hitler échappait de peu à une tentative d'assassinat orchestré par des officiers allemands. Ce même jour, une vingtaine de jeunes résistants perdaient la vie au Grand Bois, à proximité du col de la République.
La grande histoire couvre ainsi de son ombre le destin tragique de ces jeunes gens de la vallée du Cotatay qui avaient quitté la mine où ils travaillaient pour s'engager dans la résistance au sein des FTP MOI. Ils étaient presque tous Polonais, très jeunes, autour de 17-19 ans pour la plupart et comptait une seule femme dans leurs rangs. Ce jour là, leur dernier jour, ils résident dans une petite ferme abandonnée à l'écart des voies de communication, les Loges de Monteux.
Les maquis étant très actifs en Auvergne et en Ardèche, les Allemands ne pouvaient laisser se développer ce petit groupe dans le Pilat. Une opération planifiée se met en place avec une centaine de soldats et quelques membres de la Gestapo qui arrivent au col de la République de bon matin. Par une série de coïncidences malencontreuses, les Allemands découvrent la cachette des maquisards et les surprennent. En moins d'une demi-heure, le groupe est liquidé.
Le secrétaire de mairie se rend plus tard sur les lieux et fait un croquis de la position des cadavres, document précieux qui a permis à Vital Grange de reconstituer le déroulement des événements. Ils sont enterrés dans une fosse commune en présence du curé et de gendarmes et seront inhumés plus tard au cimetière de la Ricamarie. Un monument sur les lieux du drame devait être inauguré en présence d'officiels français et polonais.
Comme « l'oubli est pire que la mort », Vital Grange leur a consacré un film que l'on peut voir sur Youtube.
L'histoire locale à l'occasion d'une expo, d'un anniversaire, de la sortie d'un ouvrage ou d'un contact intéressant.
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