La culture et la langue bretonnes sont très vivaces en Finistère. À l'heure où la culture de masse prévaut, cette identité régionale permet une ouverture sur l'autre et l'ailleurs. Loin de pousser au repli sur soi ou sur le passé, cet ancrage dans une culture forgée au cours des siècles est porteur d’avenir.
Notre programmation spéciale Pâques à l'abbaye de Landévennec est l'occasion de vous faire découvrir le Finistère. Pauline Daniel et Anne Kerléo nous montrent comment la langue bretonne, par exemple, est un atout pour trouver un emploi. Les nombreux festivals - Les Vieilles Charrues, notamment - font venir dans le Finistère des milliers de personnes chaque année. Et la Bretagne est aussi une image de marque qui fait vendre.
PROGRAMMATION SPÉCIALE - Du 10 au 16 avril 2017, RCF vous propose une programmation spéciale en direct de l'abbaye de Landévennec (Finistère). > En savoir plus
"Ni le droit du sang ni le droit du sol", en Bretagne ce qui prévaut "c'est le droit du cœur". Pour Rozenn Milin, être breton c'est aimer la Bretagne tout simplement. Et même transmettre l'histoire et la langue est d'autant plus important que cela permet à ceux qui veulent s'intégrer de découvrir la culture bretonne. Transmettre des valeurs aussi: pour Malo Bouëssel du Bourg du respect, de l'ouverture, de la solidarité. "Cette valeur très forte de solidarité qui fait que des projets sont possibles en Bretagne."
Selon plusieurs sondages, les bretons n'auraient pas peur de la mondialisation - ils en ont moins peur en tout cas que la plupart des Français. "Il y a une aptitude des bretons à l'ouverture au monde qui est très forte", témoigne Malo Bouëssel du Bourg. Il dirige Produit en Bretagne, le plus grand réseau économique de Bretagne, dont les 400 entreprises s'engagent pour le dévelppement économique et culturel de Bretagne.
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