Lorsque le thermomètre grimpe, tous s’abritent et cherchent la fraîcheur!
A l’invitation de nos hôtes, nous sommes rapprochés des points d’eau. On sent alors très fort qu’ils sont des lieux indispensables à la vie dans cette contrée aride.
La source de la ville de El Hajeb est très fréquentée. On se met à l’ombre en famille et le plus souvent les pieds dans l’eau pour goûter sa fraîcheur.
Le bassin qui recueille l’eau potable à sa source permet de puiser l’eau que tout nos corps réclament.
Plus loin dans la campagne, l’eau des sources est canalisée et distribuée aux plantes et aux animaux à proximité. Après plusieurs mois sans pluie et sous des chaleurs qui ont atteint les 50 degrés en juillet 2022, rien ne pousse, pratiquement tout se dessèche et meurt sans cet apport d’eau régulé par les hommes.
A certains endroits, il est possible de se baigner ou de tremper ses pieds pour les femmes qui restent couvertes. Tous apprécient alors le rafraîchissement que l’eau fraîche procure aux chairs qui ont abondamment suées.
À l’entrée du village sourcier, gravé de manière visible avec de gros cailloux, on lit sur un pan de montagne visible à plusieurs kilomètres : “Allah, le Pays et le roi”
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