Dans le Pays de Landivisiau, les enclos paroissiaux font l'objet d'un regain d'intérêt. À Guimiliau, le futur Centre d'interprétation d'architecture et du patrimoine (Ciap) aura pour mission de les valoriser auprès des touristes ou des groupes scolaires. Avec Noëlle Le Goff, guide touristique bénévole dans le pays du Léon (la partie nord du Finistère), Christophe Pluchon nous fait découvrir les grands calvaires du Finistère, à l'occasion de notre programmation spéciale Semaine sainte à Landévennec.
PROGRAMMATION SPÉCIALE - Vivez la Semaine sainte à l'abbaye de Landévennec, avec RCF > En savoir plus
Un enclos est constitué d'un mur d'enceinte percé d'une porte (souvent monumentale), à l'intérieur duquel se trouve une église, son bâtiment principal, et un calvaire. On trouve sept calvaires monumentaux en Bretagne. Six dans le Finistère (à Plougonven, Saint-Thégonnec, Guimiliau, Plougastel-Daoulas, Pleyben et Tronoën) et un dans le Morbihan, à Guéhenno.
À la fois expression de la foi des bretons et outils de catéchèse, les enclos ont été élevés à la fin du XVIè siècle. Ils constituent aujourd'hui une pièce maîtresse du patrimoine architectural breton, érigée à la faveur d'une période économique faste, celle de la culture du lin. D'importants moyens financiers étaient en effet nécessaires pour qu'artistes et artisans se surpassent d'un village à l'autre. Aux XVIè et XVIIè siècle, 'la culture du lin se faisait dans la partie nord du Finistère, explique Noëlle Le Goff, et ce lin était travaillé dans la région des Monts d'Arrée.'
©ChristophePLUCHON/RCF Finistère - Bas-relief d'un enclos paroissial
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