Sécurité de l’emploi, organisation hiérarchique, définition de postes... Le travail n'est plus ce qu'il était en France. Il est même en plein bouleversement, sous l'effet conjugué du numérique, de la mondialisation ou de l'apparition de nouvelles méthodes de production. Si la pénibilité du travail semble être en recul, le stress prospère. Mobilité ou instabilité ? Personnalisaiton ou mondialisation ? Circuit court ou modélisation ? Comment s'y retrouver dans un monde en pleine mutation ? Quels sont les risques et comment les anticiper ? Et n'y aurait-il pas des chances à saisir ? Du 19 novembre au 7 décembre, le quotidien La Croix publie un dossier Les métamorphoses du travail.
Les métamorphoses du monde du travail concernent actuellement 26 millions de personnes en France. Et ont un impact direct sur le quotidien de ces personnes. Aides-soignant et infirmiers du CHU de Tours, salariés de La Société générale, femmes de chambre, ouvriers de l'usine Michelin à Bourges, employés du commerce... L'enquête de La Croix porte sur une observation du monde du travail dans toute son amplitude, et pas seulement sur les chauffeurs Uber ou les startupers décontractés. "On a encore en France en 2018 des gens qui travaillent à la chaîne", explique Emmanuelle Péju.
Aujourd'hui, et de plus en plus, il faut répondre à des normes, suivre des process, remplir des cahiers des charges... "Le paradoxe qui est apparu c'est que le niveau d'éducation progresse mais que la marge d'autonomie des salariés est de plus en plus réduite."
À propos du monde du travail on parle très souvent du surmenage ou du burn out. L'enquête de la CFDT "Parlons travail", qui a permis de recueillir les avis de plus de 200.000 personnes, révèle que pour 74% des répondants ont dit qu'ils aimaient leur travail. Il faut également noter que 35% des répondants considèrent que leur travail nuit à leur santé.
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