En mars 2017, le laboratoire Merck Serono, filliale du groupe allemand dont le siège français est à Lyon a mis sur le marché une nouvelle formule du Lévothyrox. Ce médicament est très largement utilisé pour stabiliser l'hypothyroïdie notamment. Problème : le changement de formule a entrainé chez de nombreux patients de lourds effets secondaires.
C'est le cas d'Elisabeth, lyonnaise de 56 ans qui a décidé de rejoindre l'action collective. "Je me sens trahie. Ils ont joué avec notre santé. Je leur en veux vraiment" dit-elle en désignant le laboratoire Merck et l'agence française du médicament.
D'après son avocat, Me Lèguevaques, ce sont près de 3500 plaignants qui devraient rejoindre l'action collective contre Merck dans les prochaines semaines. Les avocats sollicitent une indemnité forfataire de 10 000€ pour réparer les préjudices moraux subis par chaque demandeur. Une première audience est prévue le 19 décembre à Lyon.
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