C’est près d'Aups (Var), dans son musée à ciel ouvert, que Thierry Lyonnet est allé rencontrer Maria de Faykod. Sculpteur - elle n'aime pas dire "sculptrice" - depuis ses six ans, elle a réalisé une œuvre monumentale, allant des portraits de la princesse Diana ou de Charles Aznavour à l’art sacré : elle a notamment réalisé les statues qui composent les 17 stations du chemin de croix des malades à Lourdes - statues sculptées dans des blocs de marbre de Carrare. D'origine hongroise, l'artiste a obtenu le statut de réfugié politique en France en 1975. Elle nous raconte son parcours. Rencontre avec une artiste en quête de beauté et de spiritualité.
Dans le Var, où elle est vit plutôt isolée, Maria de Faykod trouve "une liberté" qu'elle n'avait pas à Paris, où un bel atelier lui était fourni par le ministère de la Culture. "Ici c'est une ouverture totale", où elle peut vivre en contact avec la nature. "L'art ne s'arrête pas, il y a une certaine interaction avec la nature et même avec les éléments, le vent, la pluuie, tout cela interagit." Ce pourquoi elle a exposé ses sculptures en plein air.
"Étant enfant j'ai vécu des choses affreuses." Issue d'une famille d'intellectuels catholiques hongrois, persécutée par le pouvoir communiste, Maria de Faykod doit sa soif "de liberté" à cette histoire familiale douloureuse. "Ça m'a forgé aussi, je vois les choses différemment."
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