L'histoire ne se raconte pas seulement dans les livres. Ce sont aussi mille anecdotes qui peuvent détourner les événements. Les coïncidences ont parfois un rôle historique à jouer. Les romancières s'en emparent avec talent.
Pourquoi vouloir séparer la réalité de la fiction, l’histoire du romanesque ? Le passé peut devenir le cadre envoûtant de belles histoires.
Qui n’a pas de souvenirs de la comtesse de Ségur ? Dans son roman, Emmanuelle Favier retrace le parcours de cette grande figure de la littérature enfantine, mais ce n’est que le prétexte d’une épopée de deux siècles. On croise des artistes, des résistants, des écrivains, des figures légendaires qui, au hasard de la grande histoire, se croisent et se succèdent. La Part des cendres, d’Emmanuelle Favier, est publié chez Albin Michel.
Quant à Emmanuelle Favier, après Le courage qu’il faut aux rivières, paru en 2017, 216 pages, Virginia en 2019, 294 pages… vient La part des cendres 557 pages ! L’envie d’une plongée historique, d’une écriture au long cours, d’une multiplicité de personnages... De la comtesse de Ségur à Marguerite Yourcenar !
C’est une page d’histoire rocambolesque et oubliée que nous raconte Gwenaële Robert avec l’affrontement de deux navires américains à Cherbourg. En pleine guerre de Sécession, les spectateurs se bousculent pour assister à la bataille navale, alors même que c’est sans doute toute une époque qui est entrain de sombrer. Sous les feux d’artifice, de Gwenaële Robert, est publié au Cherche Midi.
Gwenaële Robert est malouine, Saint-Malo était le cadre de son précédent roman Le dernier des écrivains. Son nouveau roman se déroule à Cherbourg : coïncidence ou l’ouverture sur la mer l'inspire...
RCF est une radio associative et professionnelle.
Pour préserver la qualité de ses programmes et son indépendance, RCF compte sur la mobilisation de tous ses auditeurs. Vous aussi participez à son financement !