Depuis 2020, le gouvernement a inscrit dans sa feuille de route la lutte contre la précarité menstruelle. En parallèle, le débat continue autour de l’allongement de l’IVG. Au milieu de cette ambivalence marquée pour les sujets sociaux touchant de près les femmes, des acteurs du monde associatif ou social, à l’image du planning familial de Strasbourg.
C’est un petit pas franchi par la municipalité de Strasbourg : depuis le début d’année, la ville s’engage contre la précarité menstruelle.
En France, ce phénomène toucherait 1,7 millions de femmes. Cette action s’inscrit dans une démarche nationale plus globale. En effet, depuis 2020, le gouvernement s'engage dans une expérimentation : proposer la gratuité des protections hygiéniques pour un budget d’un million d’euros. Du côté de l’Eurométropole de Strasbourg, depuis le début d’année, il est donc possible d’obtenir pour toutes les habitantes une subvention de 30 euros par an sur trois pour l’achat de protections menstruelles lavables.
Du côté du planning familial de Strasbourg, cette nouvelle est une première marche de franchie. Mais les défis restent nombreux. Car pour les femmes en situation de fragilité, difficile en effet de se lancer dans les démarches pour faire valoir ce droit. D’autant qu’au-delà des mesures, les mentalités ne changent pas pour autant. En France, le Sénat a rejeté une nouvelle fois l’allongement de l’IVG, tandis que le parlement européen se dote d’une nouvelle présidente anti-avortement.
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