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Sauver Venise, avec Erik Orsenna et Claudie Gallay

Un article rédigé par Christophe Henning - RCF, le 10 octobre 2024 - Modifié le 10 octobre 2024
Au pied de la lettreSauver Venise, avec Erik Orsenna et Claudie Gallay

Il y a des haut-lieux qui nous fascinent, qui portent la marque de notre génie humain, témoins de notre histoire, de la grande histoire, haut-lieux de patrimoine parfois menacés, et comment ne pas penser à Venise ? Venise aux prises avec la montée de eaux, par le surtourisme aussi, comme si le temps s’acharnait sur la sérénissime.

Claudie Gallay et Erik OrsennaClaudie Gallay et Erik Orsenna

Les jardins de Torcello

Pour Jess, Venise est un refuge, un lieu qui lui permet de vivre au rythme de ses déambulations et de ses rêveries. Et quand elle découvre l’île de Torcello, plus sauvage, plus rude et plus riche, elle est séduite. Par le lieu, par ceux qui s’accrochent, au point de passer le plus clair de son temps avec ces personnes dont l’existence part à vau-l’eau…

Claudie Gallay publie cet automne son treizième roman. Dans les précédents, elle a déjà parlé de Venise avec Sauver Venise en 2004. En 2008, elle nous avait entraînés sur d’autres rivages avec Les Déferlantes qui a connu un grand succès. Enfin, dans le roman Avant l’été, paru en 2021, nous croisions déjà Jess, l’héroïne de ce nouveau roman : tout est lié, d’une certaine manière, on raconte les mêmes choses autrement...

Les jardins de Torcello, Claudie Gallay, Actes Sud.

La cinquième saison

Venise saura-t-elle résister à l’afflux de touristes, à la marchandisation de son histoire, à la montée des eaux ? Mais voici que la ville est plongée dans le noir. Comme si le temps s’arrêtait, comme s’il n’y avait plus de frontières ni dans l’espace, ni dans le temps, et le passé peut surgir à tout moment. 

Erik Orsenna, est écrivain mais aussi économiste, on ne compte plus ses livres, et je citerai quand même L’Exposition coloniale, prix Goncourt 1988. Ces dernières années, il publie régulièrement des Petits traités de mondialisation. Académicien, il occupe le 17e fauteuil, succédant notamment à Louis Pasteur et Emile Littré, Jean Delay et Jacques-Yves Cousteau. Dans la présentation de son livre, il est dit qu'il est « économiste des matières premières, notamment de l’eau douce ou salée…"

La Cinquième saison, un roman vénitien, Erik Orsenna, Robert-Laffont

 

 

 

 

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Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
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