Des soldes d’hiver en demi-teinte pour les commerçants du Puy-en-Velay. Mais surtout de grosses disparités apparaissent en fonction des boutiques. La maroquinerie a très bien vendu, le textile a eu plus de mal. Il y a eu « beaucoup moins de fréquentation » explique Bernadette Tourette de la boutique de vêtements Contemporain. En revanche, « tout ce qui est sac pour femme, s’est très bien vendu » note de son côté Gérard Aubert, gérant d’Aubert Maroquinerie.
Si l’impact des deux semaines supplémentaires accordées par le gouvernement est difficile à mesurer, celui du couvre-feu est clair. Moins de fréquentation en fin d’après-midi rime avec moins de ventes. « À partir de 17 heures, c’est là où on a un peu plus de monde mais les gens doivent rentrer chez eux » souligne Bernadette Tourette. Dans sa boutique Moa Myriam Liotard estime qu’elle « s’en tire pas mal malgré le fait qu’on doit fermer plus tôt ».
Si vous avez fait les boutiques, cela ne vous a sûrement pas échappé ! Pour vendre plus, une partie des boutiques ont fait des grosses remises tout de suite. C’est la stratégie qu’a adoptée Myriam Liotard. « On a attaqué très fort avec du moins 50% et en deuxième démarque avec du moins 60 et 2 articles achetés, un offert ». Conséquence, « ça a permis de vendre tous nos sacs ».
Le bilan reste mitigé, « on est loin du compte » avance Bernadette Tourrette. Ça n’a pas suffi « à rattraper le retard » explique de son côté la gérante de Moa. Les boutiques espèrent qu’avec l’arrivée de la nouvelle collection et du printemps, les ventes seront en hausse.
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