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« Un pied après l'autre » pour se mettre dans les pas du chemin de Compostelle

Un article rédigé par Charlotte Mongibeaux - RCF Lyon, le 19 juin 2024 - Modifié le 17 juillet 2024
Commune Planète autour de Lyon« Un pied après l'autre » pour se mettre dans les pas des chemins de Compostelle

Le sac à dos qu’ils portent sur leurs épaules pèse lourd. Le poids du passé et des souffrances du présent. Ils préparent leur départ depuis longtemps ou partent sur un coup de tête. Dans le premier roman de Benoit Perret, Un pied après l'autre, on rencontre une galerie de personnages réalistes et touchants sur les chemins de Compostelle.

Balisage sur le camino de Santiago en Espagne - © Les argonautes via UnsplashBalisage sur le camino de Santiago en Espagne - © Les argonautes via Unsplash

Louis, jeune étudiant parisien, ne trouve plus aucun sens à sa vie. Après une nouvelle soirée arrosée, il ne part pas se coucher. Il enfile ses baskets et, comme « pour se sauver », s'élance sans réfléchir sur le chemin de Compostelle. Il y croisera quelques semaines plus tard Thomas, quarantenaire en chemin pour la troisième fois. « La première fois, ses pieds l'arrêtent. La deuxième fois, c'est le poids de son sac à dos », commente Benoit Perret.

Douze ans sur les chemins de Compostelle

« Je suis partie en 2012 pour la première fois du Puy-en-Velay. Depuis, j'ai refait plusieurs fois le chemin entre le Puy et Conques. Je suis parti de Paris, de Vézelay » explique l'auteur.

En quête de rédemption, de paix ou simplement d'un peu d'écoute et de contemplation, les personnages qui habitent le premier roman de Benoit Perret sont inspirés des rencontres de l'auteur. « L'une des histoires du roman est une histoire que j'ai entendue sur le chemin » se souvient-il. 

Chacun au rythme de sa propre marche

Comme sur les chemins, « chacun se dévoile au fil de l'eau et dévoile lentement ce qui les a poussé à venir. Chacun y est venu avec un poids qu'il porte et ce poids, il est possible de s'en délivrer pour partie avec l'échange » précise l'auteur. En mettant un pied après l'autre, chacun au rythme de sa propre marche, les langues se délient et les cœurs deviennent plus légers.

 

Benoit Perret, Un pied après l'autre, aux éditions Les 3 Colonnes 

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