L'association MIR traverse des difficultés. L'épicerie sociale de l'Ariane est fermée jusqu'à nouvel ordre et les maraudes n'ont plus lieu. Une situation que le prêtre de Nice et président de l'association, Patrick Bruzzone, ne veut pas voir durer.
Dysfonctionnements, dettes, matériel frigorifique et véhicules en pannes. Les difficultés que traversent l'association d'aide aux plus pauvres, MIR, sont l'équivalent d'un ouragan Force 5. Dans la tempête, l'association a décidé de fermer l'épicerie le 24 juillet dernier lors d'un conseil d'administration et ce jusqu'à nouvel ordre.
Le Père Patrick Bruzzone, président de l'association, expliquait alors dans un communiqué que "la chambre froide ne fonctionne plus" et que la décision s'imposait pour "ne prendre aucun risque alimentaire". Nos confrères de Nice-Matin évoquent aussi des cafards dans les cuisines, des sandwichs au jambon périmé servis aux bénéficiaires et des licenciements.
Aujourd'hui, le Père Bruzzone souhaite "donner à manger à ceux qui sont à la rue car on le fait depuis 30 ans et on veut perdurer dans cette action" dit-il à RCF. "Toutes les villes doivent avoir des associations qui se penchent vers les pauvres". Le créateur de l'association "regrette que l'on ne soit pas à notre source, à notre place". Patrick Bruzzone espère que l'association créée il y a 30 ans continue sa mission: "il faut se rappeler de ce que me disait Sœur Emmanuelle: Dieu a que nos mains, a que nos cœurs pour être dans ce monde".
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