Pourra-t-on aller skier dans les stations de ski cet hiver ? Face à la hausse des prix de l'énergie, les stations de ski de la métropole Nice Côte d’Azur ont vu leurs factures se multiplier par 6. Les domaines de la métropole niçoise mettent en place plusieurs stratégies pour économiser l’énergie.
Les stations de ski de la métropole Nice Côte d’Azur ont vu leurs factures se multiplier par six. C’est moins que leurs voisins, grâce à un contrat d’énergie qui gèle les prix jusqu’en décembre 2023. Néanmoins, le prix du forfait à la journée passe de 36 euros à 38 euros.
La production de neige de culture se fait pendant la nuit, uniquement aux heures creuses. Il faut 2,8 kwh par m3 de neige artificielle et 1m3 d'eau pour 2 m2 de neige.
Les employés des stations ont été formés à l'éco-conduite, une conduite plus souple et une adaptation de la vitesse. "On ne fait pas de mauvaises économies, si la motoneige doit se déplacer pour un secours elle se déplace" assure Frédéric Gil, le directeur des stations Nice Côte d'Azur. Ce comportement de conduite peut permettre d'économiser jusqu'à 15% de carburant.
Cette année pas de ski nocturne. L'éclairage public représente 32% du budget électricité des collectivités, selon l'association Les Eco Maires. "Nous ne pouvons pas proposer du ski nocturne vu la période que nous vivons", avoue Frédéric Gil. Pour enfiler ses skis la nuit, il faudra attendre "que l'énergie revienne".
Aux heures creuses, la vitesse des remontées mécaniques va être réduite. Certaines mêmes vont fermer "lorsque le versant est desservit par une autre remontée le jour de faible influence," précise le directeur des stations.
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