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Des associations se mobilisent pour prendre soin de la faune sauvage

Un article rédigé par Melchior Gormand, Isaline Boiteux - RCF,  - Modifié le 23 septembre 2021
Je pense donc j'agisDes associations se mobilisent pour prendre soin de la faune sauvage

"La nature décline globalement à un rythme sans précédent dans l'histoire humaine" alerte le dernier rapport de la Plateforme Intergouvernementale sur la Biodiversité et les Services Ecosystémiques (IPBES). La biodiversité connaît un déclin important en France où une espèce sur cinq serait en danger. Comment agir pour protéger les animaux sauvages ? C'est l'objectif de la campagne Zone Sauvage lancée par #OnEstPrêt.

 

 

© Alain Audet de Pixabay© Alain Audet de Pixabay

Une érosion de la biodiversité


À travers la campagne Zone Sauvage de l’association #OnEstPrêt, son coordinateur Jason Dozier souhaite mobiliser le grand public sur la protection de la faune sauvage en France : "la biodiversité décline aussi à côté de chez nous. Il ne s’agit pas uniquement des girafes ou des rhinocéros". Pierre Rigaux, membre de la Société Française pour l’Etude et la Protection des Mammifères (SFEPM) insiste sur l’importance d’informer les populations : "les gens sont généralement très sensibles à la cause animale, mais une partie des espèces est encore très méconnue". Pendant treize jours, la campagne #OnEstPrêt invite à découvrir des animaux menacés sur leur réseau social, allant du lynx boréal au saumon atlantique.


Le rôle des politiques


Marie-Pierre Medouga, présidente de l’association Rivières Sauvages dresse un bilan peu positif de l’état des rivières françaises et ce malgré des politiques de restauration poussées : "ce serait encore mieux de mettre en place des politiques de conservation. Attendre que la rivière soit détériorée pour la restaurer n’a aucun sens". De la même manière, attendre qu’une espèce soit en voie de disparition pour agir est insensé, comme le souligne Pierre Rigaux. Selon lui, une prise de conscience politique est vitale : "on approche d’un seuil où inverser la tendance va devenir compliqué. Les petits gestes individuels comptent et il faut les encourager, mais ce sont les politiques qui décident de l’avenir de notre biodiversité".


Protéger les espaces naturels


Pour le naturaliste Pierre Rigaux, la disparition des espèces est majoritairement causée par la dégradation de leurs habitats : "la biodiversité des campagnes est réduite à néant en partie à cause de l’agriculture intensive. L’usage massif des pesticides est une catastrophe". L’exploitation des animaux d’élevage est également pointée du doigt : "la grande majorité des champs cultivés en Europe servent à nourrir des animaux de l’élevage intensif. En changeant son alimentation, on a à la fois un impact sur l’écologie et sur la souffrance animale".

© RCF
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
Je pense donc j'agis
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