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J’aime Boc’oh, une conserverie solidaire, gourmande et anti-gaspi !

Un article rédigé par Violaine Rey - RCF Savoie Mont Blanc - RCF Savoie - RCF Haute-Savoie, le 29 mai 2024 - Modifié le 31 mai 2024
Commune PlanèteA Cognin, les fruits et légumes fatigués deviennent des conserves !

Depuis 2016, à Cognin, les fruits et légumes destinés à la poubelle ont le droit à une deuxième vie ! Tartinades, confitures, pickles… "J’aime Boc’oh" et ses salariés en insertion les récupèrent auprès des supermarchés pour les changer en bons produits, vendus sur le territoire des Pays de Savoie ! 

Avec J'aime Boc'oh, les invendus alimentaires ont droit à leur seconde vie  - © J'aime Boc'ohAvec J'aime Boc'oh, les invendus alimentaires ont droit à leur seconde vie - © J'aime Boc'oh

25 tonnes de produits récupérés chaque année

 

L’histoire de la conserverie débute par une aventure collective, celle d’habitants, souvent militants et désespérés de voir le contenu des poubelles des supermarchés. Ils se réunissent, dans un premier temps, pour les transformer grâce au système Disco soupe, avant de structurer leur mouvement et d'aller plus loin dans leur démarche.

“L’idée, c’était de dire “Ok, on fait ces soupes de temps en temps le soir, c’est super, mais comment on peut faire ça de manière pérenne et avoir un impact encore plus fort ?” Et donc est née l’idée de créer une conserverie” résume Peggy Lazian, la directrice de "J’aime Boc’oh". “Un partenariat a été créé, avec les trois magasins Super U de l'agglomération de Chambéry et on récupère environ 25 tonnes de produits invendus chaque année”. Après leur passage dans les ateliers, ces fruits et légumes sont mis en rayons dans les points de vente des Pays de Savoie.

Les équipes de la conserverie - © J'aime Boc'oh
J'aime Boc'oh emploie une vingtaine de salariés en insertion - © J'aime Boc'oh
Les employés restent jusqu'à deux ans à la conserverie  - © J'aime Boc'oh
La cuisine représente alors un tremplin vers une situation plus stable - © J'aime Boc'oh

Pas d’écologie sans solidarité

 

Si au début de l’aventure, les petites mains, aux fourneaux, étaient celles de bénévoles, la société s’est structurée et est aujourd’hui un chantier d’insertion. “J’aime Boc’oh a toujours marché avec deux jambes. L’une, c’est le volet écologique et la deuxième, c’est le volet social” explique Peggy Lazian. “On embauche une vingtaine de personnes en insertion, principalement des femmes, qui peuvent être en difficulté de manière ponctuelle ou plus durable”.
Après 2 ans passés dans les rangs de l’équipe, ces salariés quittent, formés, cet emploi tremplin et peuvent ainsi retrouver une situation stable. 
Parallèlement, "J’aime Boc’oh" s’adresse aussi à un public plus large et plus jeune en recevant régulièrement des scolaires pour les sensibiliser à la lutte contre le gaspillage alimentaire.

De nouveaux projets sur les rails ?

 

Au fil des ans, à la conserverie, s’est ajouté un service de traiteur anti-gaspi il y a deux ans, puis une biscuiterie pour valoriser les invendus des boulangeries il y a quelques mois.

Dans les rangs des équipes de "J’aime Boc’oh", les idées ne manquent pas et sous deux ans, de nouveaux projets devraient voir le jour. “On a l’ambition de changer d’échelle, aujourd'hui, on a un atelier à Cognin et l’idée, c’est de pouvoir emménager dans un lieu qu’on a nommé “éco-pôle alimentaire” dans lequel on serait associé à un maraîcher bio et un distributeur spécialisé” dévoile, avec impatience, la directrice de J’aime Boc’oh. 

 

L’actu en bref

  • La population de loups est en baisse. Les associations naturalistes demandent la baisse du nombre de tirs de prélèvements autorisés.
  • La cour de l’école de la Plaine, à Annecy, accueille e samedi Un demain désirable, la fête des arts et de la nature.

 

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