La floricultrice drômoise Lydvine Carré met de la poésie dans ses bouquets

Sur la ferme de Lydvine Carré, D’âme des champs, tout la biodiversité a sa place : les grenouilles coassent dans la mare, les herbes hautes attirent abeilles et papillons tandis que les nichoirs abritent hirondelles et chouettes.

Du médical aux fleurs

Après avoir travaillé dans le milieu médical, Lydvine Carré s’est installée comme floricultrice il y a deux ans à Montmeyran. Autodidacte, elle cultive 150 variétés de fleurs de saison, locales, en bio.

Ses fleurs fraichement coupées sont vendues en circuit court, directement sur la ferme et grâce des à des coûts de production réduits, ils ne sont pas plus chers qu’un bouquet du commerce traditionnel.

Il faut savoir qu’aujourd’hui les fleurs vendues en France ont parcouru des milliers de kilomètres. Pour la grande majorité elles ont été cultivées au Kenya, Ethiopie, Israël, et même Chine, à grands coups de pesticides et parfois sous des serres chauffées. Si la filière française a beaucoup souffert de la mondialisation, elle est en train de reprendre de la graine. Comme Lydvine Carré, d’autres producteurs français s’installent et participent à faire grandir une filière de la fleur plus éthique et plus respectueuse de l’environnement.

Retrouvez sur le site du Collectif de la fleur française une carte interactive des producteurs et fleuristes engagés près de chez vous.