"Que cette année vous soit heureuse ; que la paix, le repos et la santé vous tiennent lieu de fortune."
En ce lundi 2 janvier 2017, nous emprutons la formule de Madame de Sévigné. Et vous souhaitons de ne pas cheminer seul le long de ces douze prochains mois, d’être entouré de gens qui vous portent attention, se soucient de vous, vous écoutent, vous accompagnent dans les petites comme les grandes joies de la vie, les tracas quotidiens comme les drames de notre existence.
Nous vous souhaitons de ne jamais renoncer à créer du lien, à voir un frère en tout autre, à faire le pari de la bienveillance, du partage et de la solidarité. Tout cela pourrait sonner un peu mièvre un peu guimauve. Mais c’est en fait un vœu tout à fait lucide et réaliste. Il nous faut retrouver le goût du frère, le sens de l’autre pour qu’un "nous" reste possible.
A l’aube d’une année électorale, il y a urgence à croire au commun, à construire du commun. La fraternité, c'est cette "vocation universelle", selon Sr Véronique Margron, dont on a "l'obligation de l'approfondir". On peut pour la construire s'appuyer sur trois piliers: l'engagement, la conviction et confiance.
Parce que l'engagement est ce "mouvement qui nous entraîne vers l'autre et qui est essentiel", comme le dit Jean-François Serres, on vous souhaite de trouver dans le service du frère ce qu'il faut de déséquilibre pour se découvrir soi-même. Le référent national MONALISA publie en ce mois de janvier 2017 un très beau livre, "Engageons-nous en fraternité" (éd. Le Pommier) ; le message est dans le titre!
Parce que la fraternité "se contruit, s'entretient, se cultive, se décide et se travaille", on vous souhaite avec Pascal Balmand d'"identifier les moments de fraternité" pour les comprendre et oser les recréer.
"Le nous est une force, une obligation." Pascal Balmand et l'Enseignement catholique, œuvrent pour faire de l'école un lieu d'apprentissage et de construction du nous.
Quand elle est donnée comme une décision, la confiance peut faire advenir la fraternité. Sr Véronique Margron en a été témoin: comme "un basculement", du sein des appréhensions, de la défense de soi-même et de ses propres intérêts, quelque chose d'autre peur se créer.
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