La qualité de l'air dans l’Eurométropole : la station de mesure de Saint-Julien-Lès-Metz réimplantée

Une station fixe réimplantée

Cette station fixe a été désinstallée en 2020 suite aux résultats jugés satisfaisants  et à l'absence d'alerte en 10 ans. Cependant, les représentants de Metz, d'UEM, d'Haganis et d'ATMO ont pris la décision de la réinstaller pour "informer les citoyens en toute transparence et les rassurer sur la santé de l'air là où ils vivent" comme l'a affirmé François Grosdidier, mais également pour apporter de la précision sur les données récoltées afin de sensibiliser sur le respect de l'environnement. Cette réimplantation permettra notamment de contrôler la qualité de l'air à proximité de l'autoroute A31 qui est "la première source, aujourd'hui, de pollution de l'air sur notre Métropole" comme le confirme le Président de l’Eurométropole de Metz. Cette démarche écologique doit répondre à deux objectifs : une diminution de 88% des oxydes d’azote, et une réduction de 75% des particules fines (par rapport à 2005) d’ici 2030. 

“La complémentarité entre les stations fixes et les stations mobiles”

Si cette station fixe, comme son nom l'indique, couvrira une certaine zone sans pouvoir être déplacée, elle permettra néanmoins de compléter un dispositif de stations mobiles et de stations fixes sur la métropole. En effet, des stations mobiles permettent d’approfondir l'étude de la qualité de l'air suite à une alerte annoncée par les stations fixes, comme celle qui sera opérationnelle à partir du premier semestre 2025, à Saint-Julien-lès-Metz.