La pluie est tombée en grande quantité dans les Alpes-Maritimes: plus de 1000mm depuis le début de l'année. Les régies d'eaux se préparent pourtant à des sécheresses de plus en plus violentes. Les agriculteurs à un climat de plus en plus volatile.
Février, mars, avril. La pluie bien présente et en quantité dans les Alpes-Maritimes avec parfois des alertes oranges, des éboulements et même de la grêle ces derniers jours. Après deux années sans grande pluie lors des périodes de recharge des nappes phréatiques, les Alpes-Maritimes vivent une situation inverse: beaucoup d'eau et de façon régulière. L'indice d'humidité des sols est très bon. Stéphane Liautaud, de la DDTM des Alpes-Maritimes explique que "les chiffres sont quatre fois supérieurs à la normale".
Sur la "quarantaine de stations, trente-huit ont un écoulement suffisant alors que l'an dernier 25% des cours d'eau étaient en grande difficulté" voire même à sec. La fin avril et le début du mois de mai devraient suivre la même tendance avec encore des précipitations. Pour autant, sommes-nous à l'abri de la sécheresse ? Non. "les nappes phréatiques sont dans un niveau normal mais les nappes profondes ont des soucis de recharge" dit Stéphane Liautaud. mais attention, une sécheresse en septembre n'est pas exclue.
Pour l'éviter, certains syndicats mixtes font le choix de la tarification indexée sur la quantité d'eau consommée comme le Sievi dans l'Estéron: plus on consomme, plus on paye. Efficace même si cet été "certains vont s'en foutre" admet le maire de Saint-Paul-de-Vence: une commune qui compte 25% de résidences secondaires.
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