Mardi 30 janvier, comme à son habitude, Olivier Bianchi a présenté ses vœux aux forces économiques du territoire. Si le président de la métropole appelle au positivisme, 2024 inquiète les entreprises. Et le Clermont-Paris apparaît toujours comme un boulet de plus en plus lourd à porter.
C'est devenu une tradition depuis la création de la métropole clermontoise, le 30 janvier est réservé aux vœux en direction des acteurs économiques de l'agglomération. Dans l'assistance, avant la prise de parole d'Olivier Bianchi, les sujets de discussion ne manquent pas.
Parmi eux, cette inquiétude de voir une année 2024 compliquée pour les entreprises. "Je sens une certaine prudence de la part des chefs d'entreprises", nous glisse Claude Vincent, président du MEDEF 63. Il ajoute : "Nous sommes déjà dans la crise du bâtiment, nous le savions, elle est là [...] Mais de toute façon, le chef d'entreprise n'a pas d'autre choix que d'être résilient et de s'adapter !"
Un constat qu'a voulu contredire le président de la métropole, Olivier Bianchi. Dans son discours, celui qui est aussi le maire de Clermont-Ferrand a appelé au dynamisme et à rester confiant en l'avenir face aux enjeux de notre époque. Pour cela, il s'est appuyé sur ce chiffre : 12 000 créations d'emplois sur l'agglomération clermontoise depuis 2020.
Olivier Bianchi qui a concédé avoir conscience que les travaux d'Inspire pouvaient être une gêne, tout en rappelant leur nécessité : "La poussière des travaux retombera", a-t-il notamment martelé en fin de prise de parole.
Le dynamisme, il souhaite aussi le réimpulser après la candidature de Clermont 2028. Il a confié à l'auditoire vouloir poursuivre le travail effectué pour continuer à faire fonctionner les synergies du Massif-Central.
Malgré tout, il reste un poids, "un dernier boulet", comme l'a appelé le maire : la ligne Clermont-Paris.
Un point qui reste sombre pour le moment, en attendant l'arrivée des nouvelles rames d'Intercités. Pour autant, les lignes bougent, comme l'explique Claude Barbin à notre micro : "Le ministre Christophe Béchu s'est engagé, et une communication officielle devrait être faite début février, pour qu'il y ait des réponses plus rapides en cas d'accident, comme le drame (sic) du 19 janvier dernier."
Reste maintenant, tout comme pour les travaux dans Clermont-Ferrand, à faire preuve de patience. "Nous sommes à mi-chemin concernant l'arrivée des nouvelles rames", précise le président de la CCI du Puy-de-Dôme et membre de l'association Objectif Capitales.
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