Mgr François Kalist, archevêque du diocèse de Clermont, a répondu en ce début d’année aux questions de RCF Puy-de-Dôme
L’année 2022 sera marquée par la poursuite du processus synodal. Un chemin qui passe d’abord par une phase diocésaine, qui s’est ouverte à l’automne dernier et va se poursuivre jusqu’à la synthèse prévue au printemps 2022. Mgr François Kalist qui insiste aussi, au micro de RCF, sur l’enjeu de l’écoute de l’ensemble des catholiques :
Cette consultation au sein des paroisses est attendue. Une attente renforcée au regard de la crise des violences sexuelles dans l’Église. Suite à la publication du rapport Sauvé, pour indemniser les victimes, les évêques souhaitent abonder un fonds spécial à hauteur de 20 millions d’euros. Notamment en se dessaisissant de biens mobiliers et immobiliers. Qu’en sera-t-il dans le diocèse de Clermont ?
Toujours bousculé par l’impact de la pandémie, le calendrier des événements diocésains sera marqué, au premier semestre, par l’organisation dans la Drôme de Terres d’Esperance. Reporté à deux reprises, ce rassemblement posera la question de l’avenir de l’Eglise rurale. Une délégation du diocèse de Clermont se rendra sur place. L’encyclique Laudato Si du Pape François sera le fil rouge de ce rassemblement. L’occasion pour Mgr Kalist d’afficher sa priorité, en ce debut d’année, sur le souci écologique :
Alors que le diocèse de Clermont compte actuellement deux séminaristes, Mgr Kalist note que les prêtres s’appuient de plus en plus sur des laïcs très investis. Avec cet enjeu de faire vivre les communautés chrétiennes avec moins de prêtres. « Ce n’est pas tant la question du nombre de prêtres qui est en cause, mais celle de l’engagement et de la réactivité des communautés devant les exigences devant la mission » note l'archevêque de Clermont :
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