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"Afin de rassembler dans l’unité les enfants de Dieu dispersés" (Jn 11, 45-57)

Un article rédigé par Pasteur Corinne Charriau (50529) - RCF, le 9 avril 2022 - Modifié le 9 avril 2022
Prière du matin"Afin de rassembler dans l’unité les enfants de Dieu dispersés" (Jn 11, 45-57)

"Afin de rassembler dans l’unité les enfants de Dieu dispersés"

Méditation de l'évangile (Jn 11, 45-57) par la pasteur Corinne Charriau

Chant final: "Je n'ai que toi" par Hélène GOUSSEBAYLE

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Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là,
quand Lazare fut sorti du tombeau,
          beaucoup de Juifs, qui étaient venus auprès de Marie
et avaient donc vu ce que Jésus avait fait,
crurent en lui.
          Mais quelques-uns allèrent trouver les pharisiens
pour leur raconter ce qu’il avait fait.
          Les grands prêtres et les pharisiens
réunirent donc le Conseil suprême ;
ils disaient :
« Qu’allons-nous faire ?
Cet homme accomplit un grand nombre de signes.
                   Si nous le laissons faire,
tout le monde va croire en lui,
et les Romains viendront détruire notre Lieu saint
et notre nation. »
          Alors, l’un d’entre eux, Caïphe,
qui était grand prêtre cette année-là,
leur dit :
« Vous n’y comprenez rien 
          vous ne voyez pas quel est votre intérêt :
il vaut mieux qu’un seul homme meure pour le peuple,
et que l’ensemble de la nation ne périsse pas. »
          Ce qu’il disait là ne venait pas de lui-même ;
mais, étant grand prêtre cette année-là,
il prophétisa
que Jésus allait mourir pour la nation ;
          et ce n’était pas seulement pour la nation,
c’était afin de rassembler dans l’unité
les enfants de Dieu dispersés.

          À partir de ce jour-là,
ils décidèrent de le tuer.
          C’est pourquoi Jésus ne se déplaçait plus ouvertement
parmi les Juifs ;
il partit pour la région proche du désert,
dans la ville d’Éphraïm
où il séjourna avec ses disciples.
          Or, la Pâque juive était proche,
et beaucoup montèrent de la campagne à Jérusalem
pour se purifier avant la Pâque.
          Ils cherchaient Jésus
et, dans le Temple, ils se disaient entre eux :
« Qu’en pensez-vous ?
Il ne viendra sûrement pas à la fête ! »
          Les grands prêtres et les pharisiens avaient donné des ordres :
quiconque saurait où il était devait le dénoncer,
pour qu’on puisse l’arrêter.

Source : AELF

Méditation  Pasteur Corinne Charriau

La tension dramatique augmente ! Jésus vient de faire un signe retentissant, celui du relèvement de Lazare : Lazare mort, sort vivant du tombeau sur la parole de Jésus. Quelques juifs qui étaient présents vont aller raconter aux pharisiens ce que Jésus vient de faire.

Je relèverai alors cette question qu’ils se posent à eux-mêmes : « Que faisons-nous ? ». Leur conseil est obligé d’en tenir compte car ils se sentent clairement menacés si tous se mettent à croire en Jésus. Le succès populaire de Jésus les inquiète car il pourrait entraîner derrière lui le peuple, et cela pourrait conduire les Romains à mener une répression. Cela en serait finit du maintien de l’ordre public que leur conseil, appelé le sanhédrin, garantissait aux Romains et également de leur fonctionnement religieux plutôt indépendant. Force est de constater qu’il y a tout un contexte politique.

Pour Caïphe, le grand prêtre à la tête du sanhédrin, ce qui est le plus important c’est que rien ne vienne troubler la paix. Il vaut donc mieux la mort d’un seul homme ! Personne ne contestera le grand prêtre, et ils décideront de faire périr Jésus.

Notons que le narrateur fait un commentaire de ce que dit Caïphe. Pour lui, les paroles de Caïphe sonnent comme une prophétie. Je cite le pasteur Alphonse Maillot qui écrivait ceci dans son commentaire de l’Evangile de Jean : « Sa fonction, faisait de Caïphe un porte-parole officiel de Dieu : l’humour du Seigneur l’a effectivement rendu prophète. La mort de Jésus, fruit de la jalousie religieuse et du calcul politique, est entrée dans le plan de Dieu : il l’a fait servir au salut des hommes. »

Jésus va mourir pour réunir dans l’unité les enfants de Dieu qui sont dispersés, jusqu’à nous aujourd’hui. Je relèverai cette unité en Jésus bien au-delà des frontières entre les Eglises. Dans ce chemin vers Pâques, c’est l’occasion de considérer qu’en lui nous sommes unis, unis à Celui qui nous appelle à un projet de vie avec Lui.

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